¤ Quête ¤ L'ascension vers le temple [Aymar et Jezabelle]

Tout ça était vain j'avais l'impression que je me battais contre des moulins qui a tout moment pouvaient devenir des monstres sanguinnaires, sans foi, ni loi. cette jungle j'était restait trop lontemps enfermé dedans étouffé par son odeur noséabonte. Malgrés les ordre de mon double je ne trouvais plus la force, le courage ou même l'ardeur... cette assenssion était de trop, abandonner par la vampire qui ne faisait que "gentillement" m'accompagner dans le but de me tuer...

Je pris mon courage a deux main finit ma dernière bouteille signe que de toute mannière il fallais revenir sur mes pas. Boucliers devant moi, mon matèriel laisser dérrière pour rester léger. Je n'avais pas besoin de tout ça et je devais être paré de toute attaque en étant léger. Ma hache dans l'autre main, je sautais au dessus des branches enflammer pour me ruer sur une bestiole sans forme afin de lui oter la tête. Et alors qu'une disainne d'autre monstre identique commençaire a venir vers moi, je pris la poudre d'escampète vers le bas de la montagne...

-"Non remonte faible créature c'est un ordre, remonte !!"

Cette fois j'était maitre de moi même. Je santais le vent sur mon visage par ma vitesse de course. Blessant quelque bestioles environnante je resortis doucement de la brume pour revoir enfin une vue dégager et le bas de la montagne. Je serais bientôt a St Thomas...

L'avalanche de questions arracha un sourire au vieil esprit. Pris au dépourvu, il n'était pas capable de répondre du tac-au-tac (il fallait le prévenir plusieurs jours à l'avance pour ce genre de choses) aussi se contenta-t'il d'attendre sagement la fin d'un air amusé.

"Peut-être que oui, peut-être que non..."

Réponse évasive, l'une des préférées de son répertoire (oui quand on est un Oracle on a un très grand répertoire de répliques nébuleuses). A vrai dire il ne se souvenait plus très bien de la qualité des peintures du temple ainsi que de tous leurs prétendus “effets spéciaux”. Autant faire croire à un ineffable mystère sacré.
L'Oracle, n'entendant plus de bruit derrière eux, finit par trouver cela suspect et se retourna.

Ben ça alors. Il avait filé à l'anglaise la queue entre les pattes comme un voleur, avant que lui ou Noruh aient eu le temps de dire “ouf”. Le fantôme avait pu constater cela avec son espèce de consternation habituelle, qui lui donnait l'air assez peu réactif. Ses yeux gris fixaient l'endroit où leur cher blondinet s'était tenu quelques secondes plus tôt avant de disparaître dans la brume... Pourtant, ils n'avaient pas menacé, pas fait de “ouh ouh” comme les esprits farceurs qui s'amusaient à effrayer ces pauvres mortels, ni aucune farce sanglante.

"...il est parti..."

Peut-être ses capacités de déductions n'étaient-elles pas développées au point de déceler la subtile invitation cachée derrière les paroles de l'esprit. Ou peut-être que ces lieux sordides avaient fait pression sur ses nerfs au point de le faire déguerpir en courant. Enfin bref, c'était son problème.

"Bon, alors, on y va quand même ?"

Une petite visite touristique à deux ça ne pouvait pas faire de mal, d'autant que cela remplissait agréablement sa vie sociale et qu'il pourrait réaliser son quota de conversation pour la semaine à venir. Restaient encore plusieurs dizaines de mètres à parcourir avant d'atteindre le lieu tant attendu.

"Et puis, une tortue, c'est une espèce d'animal qui porte sa maison sur son dos et qui vit dans la forêt. Tu ne dois pas sortir souvent pour n'en avoir jamais rencontré... Nous allons veiller à ton éducation, petit d'homme ! Quelles sont tes occupations ?"

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Ses questions toutes aussi farfelues les unes que les autres s'enchaînent, ne laissant même pas le temps à son interlocuteur de lui répondre. D'ailleurs, au final, il ne répondit point à ses questions, se contentant d'une réponse des plus mystérieuses aux oreilles du gamin. Or, un être - un fantôme aimable qui plus est - s'entourant de mystère ne pouvait être qu'interessant. Ainsi, son admiration à son égard ne peut grandir. Et, secrètement, Candy se demande si ce grand sage à des disciples. Enfin ... c'est obligé qu'il ait des disciples, hein ? Une personne aussi ... fascinante ne pouvait que fasciner. Si seulement il pouvait lui ressembler ... Les seuls points communs qu'ils possédaient étaient qu'ils étaient morts. M-O-R-T-S. Quel mot étrange ...

Puis, lorsque l'Oracle se retourne, le petit fantôme se retourne avec lui - ne voulant plus lâcher le pli de sa manche - et constate en même temps que lui la subite disparition du blond. Peut-être qu'il en avait marre de les voir ? Ou peut-être qu'il les suivait en cachette afin de découvrir à son tour les peintures. Oh ! Peut-être est-il lui même un artiste ?! Ce bonhomme à l'air robuste avait l'air de vraiment vouloir gravir cette montagne ... Ou alors ... au vu de sa sacoche ... c'était peut-être un voleur ! Et, alors qu'il va faire part de ses suppositions au fantôme, celui-ci se contente de lui proposer de partir quand même.

- Bien sûr ! Enfin ... s'il vous plait. Et si vous êtes toujours d'accord !

Ses yeux brillaient. Il allait voir les peintures ! Aussitôt, ses suppositions sur la véritable identité de l'humain s'évanouirent sans laisser de traces.

"-Et puis, une tortue, c'est une espèce d'animal qui porte sa maison sur son dos et qui vit dans la forêt. Tu ne dois pas sortir souvent pour n'en avoir jamais rencontré... Nous allons veiller à ton éducation, petit d'homme ! Quelles sont tes occupations ?
- Sa ... maison sur son dos ? C'est impressionnant ! Mais comment fait-elle pour se déplacer dans la forêt ? N'est-ce pas trop ... encombrant ? Et puis ... le bruit devrait déranger les autres animaux, non ? Moi ... ? J'aime me balader en ville. Il y a pleins de nouvelles choses très intéressantes vous savez ? Et puis ... c'est pleins de trésors aussi, vous savez ? L'autre jour, j'ai trouvé la pierre la plus précieuse du monde, vous savez ? Mais je l'ai perdue ...

Son moral chute ... avant de remonter parce qu'ils s'approchent d'un endroit des plus impressionnants ! Une vieille bâtisse abandonnée. Sûrement le temple ... Intimidé, Candy se réfugie de nouveau derrière l'Oracle.

"Non, sa maison est toute petite. Mais elle doit tout de même se déplacer lentement."

L'ancêtre sourit en voyant ce petit bonhomme le serrer de près d'un air admiratif. Il lui faisait penser à un enfant candide d'une légende entendue dans l'auberge, un soir où le conteur était là : l'innocence triomphait de tous les obstacles...
Après un instant, il finit par demander :

"La pierre la plus précieuse du monde ?! Comment était-elle ? Est-ce qu'elle avait des poils ?"

L'Oracle ne feignait pas son air intéressé. Lui aussi était très attiré par les cailloux en tous genres et plus spécialement ceux dotés d'un caractère propre, original. Quoi, vous n'avez jamais essayé de parler à un rocher ?
La bâtisse abandonnée, telle que l'avait décrite le garçon, n'était pas le temple. Cela ressemblait plutôt à la maison du gardien. Le temple de la nuit, quant à lui, se situait une cinquantaine de mètres plus loin. Tous deux passèrent devant le lugubre bâtiment, auquel manquaient portes et fenêtres comme si on les avait sauvagement arrachées. Rien ne semblait remuer à l'intérieur. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent face au temple tant désiré...

Tout semblait fait de marbre noir. Les colonnes, de style antique, formaient un porche vers une lourde porte de bois, gravée de symboles indéchiffrables. Un escalier aux marches de marbre permettait de l'atteindre. Le toit et l'arrière du monument étaient perdus dans la brume, aussi ne pouvait-on discerner ni sa hauteur, ni sa longueur... Pas de fenêtres. Pas d'issue. Un courant d'air froid traversa les deux fantômes comme pour leur souhaiter la bienvenue.

"J'ai connu plus accueillant..."

Il se demandait si Noruh était toujours d'humeur à visiter cette espèce de mausolée géant.

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- Non, sa maison est toute petite. Mais elle doit tout de même se déplacer lentement.
- Toute petite ? Comment ? Et comment elle fait pour rentrer dedans ? En tout cas, elle doit vraiment avoir beaucoup de force dans ses pattes … est-ce qu’elle a des pattes, dîtes, est-ce qu’elle a des pattes ?

Mentalement, il tente d’imaginer une drôle de forme – ressemblant vaguement à un humain – le dos courbé, transportant difficilement une maison de la taille d’une tente. Le visage plissé et la moue songeuse, tel un enfant s’appliquant à résoudre une énigme particulièrement complexe, il n’en paraissait que plus mignon.

- La pierre la plus précieuse du monde ?! Comment était-elle ? Est-ce qu'elle avait des poils ?
- Oui, j’en suis sûr, c’était la pierre la plus précieuse du monde ! Elle était toute jolie ! Et rouge ! Et polie ! Et brillante ! Et puis elle me rendait tout joyeux. Des poils ? Non … Si elle n’en a pas … est-ce que ça la rend moins précieuse … ?

C’est à ce moment là que le petit fantôme découvre le bâtiment en ruine. Bien qu’effrayé, la curiosité l’emporte et on peut découvrir, derrière un fantôme a l’allure sage et inspirant le respect, une petite tête aux cheveux bruns et aux yeux verts, brillant, comme toujours, d’excitation. Ceux-ci détaillent avec minutie la bâtisse abandonnée qui s’offre à leur vue, dénuée de tout décoration. Mais ils ne s’arrêtent pas et, petit à petit, un second édifice apparaît. Contrairement au précédent, celui-ci semblait plus … vide. Un ornement très sobre, si bien que cela semble froid, des colonnes gravées, ajoutant quelque chose de mystique – ce qui rend la chose plus intrigante – et un escalier qui résonne durement à chaque frôlement. Le fantôme frémit lorsque quelque chose semble le parcourir et jette un coup d’œil vers l’Oracle.

Froid.

"J'ai connu plus accueillant..."

Ne sachant que répondre, le jeune fantôme se contente de se rapprocher un peu plus de la présence apaisante du sage, hochant timidement la tête. Puis, un second courant d’air vient s’engouffrer dans le bâtiment, retentissant contre les parois solides des murs, avant de créer un bruit étouffé. Cette fois-ci Candy est décidé à pénétrer cette demeure. Et si c’était une peinture qui était tombée ?

Contournant lentement l’Oracle, il s’avance jusqu’à l’entrée, hésite quelques secondes avant de se faire avaler par le bâtiment … Sans un bruit.

La conversation sur la tortue semblait passionner ce jeune homme qui visiblement ne sortait pas souvent. Et l'Oracle, amusé, s'était pris au jeu. Aussi vieux et sage pouvait-il avoir l'air, cela ne l'empêchait pas d'avoir gardé un côté enfantin. Il eut un sourire amusé lorsque le fantôme repartit au sujet de la pierre. Que de questions...

Alors qu'il gardait le silence, sans se lasser d'observer l'édifice, son jeune compagnon décida d'aller de l'avant et passa à travers la lourde porte qui protégeait son accès. C'était étonnant de voir cette petite chose timide prendre une initiative et s'élancer vers l'inconnu presque sans hésitation. Avait-il une idée derrière la tête ?

Le vieil esprit, après avoir adopté une expression qui signifiait “ah, ces jeunes” prit le parti de le suivre, non pour veiller sur lui, car ce n'était là ni son travail ni sa vocation, mais bien par curiosité. Traverser cette porte lui procura une sensation inhabituelle, c'était froid, presque rugueux, et le matériau avait l'air mort. Certains bois vivent encore des siècles après qu'on les ait coupés, mais celui-ci dégageait une aura sordide.
Il atterit dans un grand hall très sombre. Comme ils n'étaient que deux misérables décédés, les gardiens des lieux n'avaient pas jugé utile d'allumer les torches. En effet, ceux-ci n'étaient pas capables de récupérer les trésors que renfermait le temple, et heureusement puisqu'ils passaient sans difficulté au travers de tous les pièges.

Pas de trace du gamin.

Mais où était-il passé, celui-là ? Pas le moins du monde impressionné par l'atmosphère lugubre que dégageait cette immense pièce, l'esprit voleta dans une direction au hasard sans émettre un seul bruit, en tendant l'oreille. Comme ces recherches ne semblaient pas très fructueuses, il finit par demander :

"Noruh ? Où te caches-tu, jeune pousse ?"

Un peu plus loin, un gros vase noir posé à même le sol gardait l'entrée d'un couloir dans lequel on ne voyait pas à trois mètres. Si la luminosité était faible dans le hall, elle semblait totalement absente de ce côté-là.

C'était très calme. Pourquoi les monstres se dérangeraient-ils pour deux fantômes, hm ? Il ne mangeaient que de la chair fraiche. Pas même une petite chausse trappe de bienvenue. Se sentir si terriblement ignoré était une des peines de l'existence...
L'Oracle soupira puis s'avança dans le couloir ténébreux en essayant de voler droit et de ne pas traverser les murs.

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Ayant enfin pénétré le bâtiment, Candy se retrouve dans un long couloir. Ou peut-être est-ce une simple pièce très étroite ? Ou encore un simple passage destiné à séparer cette salle de celle-ci. Avant même de s’en rendre compte, le fantôme s’est perdu à travers les nombreux passages, traversant sans vraiment y prendre garde, de nombreux meubles ainsi que plusieurs murs en frémissant. Ses yeux se baladent contre des parois qu’il ne distingue même pas, continuant de s’avancer à la recherche de peintures aussi lumineuses que le soleil. Profondément concentré dans sa recherche, il en oublie les distances parcourues, s’enfonçant toujours plus dans le temple, délaissant sans le faire exprès l’autre fantôme.

Le petit garçon ne voit rien. Le petit garçon n’entend rien. Le petit garçon ne sent rien.

Alors il s’arrête. Subitement. Comme s’il prenait conscience de sa position, de ses actions précédentes. Et il prend peur, parce qu’il est tout seul, perdu dans l’immensité de la bâtisse délaissée, sûrement peuplée de mille et unes bêtes féroces qui n’attendaient que lui. Le vent se fait toujours entendre, claquant contre des cloisons invisibles, traversant le fantôme effrayé. Et il attend, quelques secondes, pour voir ce qu’il va se passer. Ou peut être est-ce parce qu’il ne sait pas quoi faire d’autre. Quoi qu’il en soit, au bout de quelques minutes sans que rien ne se soit passé, il fait demi-tour, prêt à se jeter contre l’autre fantôme si jamais il l’aperçoit.

Tout en avançant toujours tout droit, parce qu’il n’a pas souvenir d’avoir tourné dans une quelconque direction, Candy réfléchit. S’il continuait tout droit, il sortirait tout de même au bout de quelques minutes, non ? Oui, il ne peut pas se tromper. Alors il accélère. Désagréable sensation que de passer au travers d’un objet, mais il ne peut même pas les voir venir. Si seulement il avait ne serait-ce qu’une toute petite lueur du jour … Mais il n’y avait rien d’autre que le vent, la noirceur du temple et puis … cet appel. Pas si lointain que ça.

Ravit, le petit fantôme s’y précipite. Avant de s’arrêter, encore. Le son se répercute longuement dans le bâtiment, troublant son ouïe au point qu’il ne peut plus distinguer la provenance du son.

- M. l’Oracle ?

Ce n’était qu’une tout petite voix, timide, hésitant à se faire entendre. Celle-ci, au lieu de résonner se contente se perdre, simplement, se faisant avaler par la grandeur de la bâtisse.

Encore, le petit garçon hésite. S’avance d’un pas humain avant de s’arrêter. Et puis repart, traversant encore un mur. Le dernier qui le séparait de la lumière du soleil. C’est beau, mais ça aveugle. Poussant un petit cri de surprise, l’enfant se cache vivement les yeux de sa manche, avant de reculer de quelque pas.

- M. l’Oracle, êtes-vous par ici ?

[C'est de la brume dehors, pas du soleil =) ]

Bon, toujours pas un seul petit bout de gamin. Même pas le moindre fil de kimono. Décidément, s'était-il enfui comme l'autre blondinet de tout à l'heure ? Sa compagnie était-elle détestable au point qu'ils cherchassent tous à lui fausser la leur ?

Solitude, ô solitude chérie, compagne de tous les instants.

La vieille âme voleta encore sur une vingtaine de mètres dans l'obscurité, se dirigeant au petit bonheur la chance dans ce qui aurait pu être un mur, un couloir vide, des pieux acérés, ou un immense fossé rempli de chairs en putréfaction. Mais comment le savoir lorsqu'on ne voyait rien, qu'on ne fleurait rien, et que les seules sensations qui pouvaient nous effleurer étaient la froideur désagréable d'un meuble ou de la pierre à travers le corps de temps à autre ?

Indécis, l'Oracle s'arrêta, entre deux courants d'air. Cette situation commençait à l'ennuyer, dans la mesure où avancer à tâtons sans pouvoir profiter du paysage ni avoir un peu de conversation avec autre chose que ses chaussettes devenait assez barbant. Il s'était dit, d'un côté, tant pis pour l'enfant, il se retrouveraient certainement plus tard ; et puis qu'avait-il à craindre ? Il était déjà mort. D'un autre côté, s'il s'était aventuré jusque là, c'était bien pour permettre au gamin de visiter le temple, puisque lui n'avait rien de spécial à y faire si ce n'était se promener en regardant voler les mouches. Ou encore guider le barbare mais celui-ci s'était volatilisé une petite demi-heure plus tôt...

Soupir. L'écrasante pensée que le monde entier était ligué contre lui se déposa un instant sur ses épaules tremblotantes, et il fit demi-tour d'un air résigné. Non, il n'avait pas fait tout ce chemin pour se contenter de retrouver son cher saule au bout d'une heure ou deux !

-NORUH !

Ho ho, mais depuis quand un grand bol d'air revigorant n'avait pas empli entièrement les poumons impalpables de notre cher ancêtre ? Depuis quand n'avait-il pas crié ? Certainement deux ou trois siècles.
D'ordinaire aussi pressé qu'un escargot apathique, il accéléra la cadence et finit par un drôle de miracle par se retrouver dans la grande salle qui constituait leur point de départ.

-REVIENS ICI IMMÉDIATEMENT ! SINON, JE... euh...

L'Oracle leva un sourcil tandis qu'une de ses mains venait frotter son menton. Sa voix résonnait encore dans l'immensité du temple. Quelque chose remua dans l'obscurité. C'était un petit monstre de bienvenue, certainement éveillé par le bruit : il ressemblait à un gros rat doté de six pattes et d'un museau d'une longueur extravagante. Ledit museau s'approcha en premier, se leva vers l'esprit suspendu dans les airs pour renifler son degré d'intéressantisme. Cela ne dut pas être très concluant puisqu'il retourna dans son trou sans piper couinement ni propos potentiellement dignes de conversation.

Reprenons. Menacer le petit ? Pourquoi pas. Mais le menacer de quoi ? Le terme de menace était absent du vocabulaire habituel du vieillard.

-Sinon je vais finir par rentrer.

Wahou, ça, c'est effrayant au possible. Mais il avait deux ou trois autres menaces en réserve : sinon, je te mange, ou sinon, je vais tuer toute ta famille, ou sinon, je boude. Waaaais. Ben on était pas sortis de l'auberge.