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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
 

 [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]

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Eden Ael'dha
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Eden Ael'dha

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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeMer 10 Juin - 22:31

La pluie vomissait de glaciales cataractes et les toits noirs luisaient de cet enduit lustré en longues ondulations aqueuses. Le sol d'asphalte noirci était traitre, les murs piteux dans la semi-pénombre gris acier. Les carreaux des rues pavés recueillaient les larmes des cieux, un silence divinement hors du commun s'était installé peu à peu. Malheureusement, l'eau perdit de sa pureté celèste lorsqu'elle acceuillit dans son lit un liquide pâteux, rougeâtre. Au fil du temps, sa dissolution était inévitable; cependant, il y en avait toujours plus. La façade de pierre se couvrit de quelques tâches, que la progéniture de l'averse effaça sans grands efforts. Si les roches étaient nettoyées, les pavés au sol se recouvraient aisément. Les fluides luttaient pour leur survie. L'un symbolisait la vie, l'autre n'était qu'une représentation éphemère de la fin. Pourtant, le rouge coagulé gagnait du terrain. L'eau perdait son trône. Progressivement. Inextricablement.
_____

Il l'entraîna au dehors avec une force déconcertante. La tenant par le poignet avec ardeur, des marques rouges ne tardèrent pas à apparaître sur sa peau de nacre. Elle avait voulu danser. Il l'avait un peu trop conditionné à cette valse maléfique. Et c'était trop tard. L'un des deux subirrait les débacles de l'autre. La question finale serait de savoir qui deviendrait l'Atlas de son futur bourreau.
Plaquée contre le mur, la belle se laissa faire. Douce princesse au regard vierge retenue par un homme qu'elle n'aimerait jamais. Il n'aura pas à vivre en ayant cette peine, se rassura-elle, recouvrant ses yeux noirs de leur paupière respective. Ses lèvres sentirent l'épiderme masculin se raprocher, son souffle chaud frôlant sa nuque habillée d'un léger raz de cou. Sous l'effet de surprise, l'un de ses réflexes fut de reculer. Les pierres constituant la paroi lui pénetrèrent le dos, et une grimace de douleur déforma son visage d'ange. L'homme n'y prêta aucune attention, s'approchant de sa nouvelle dulcinée. Tentait-il d'oublier sa femme, une gentille coquette qui vieillissait? Il n'en savait rien. Or, cette fille de la nuit était arrivée au moment opportun, et c'était sur elle que sa peine s'estomperait. Pensait-il.

Condamnée à servir de repas à ce noble en manque d'amour, la demoiselle égarée s'abandonna à ses mains baladeuses. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là, dans l'une de ces rues malfamées. Elle s'était sans doute perdue et sa douceur lui transperça le coeur, comme à tant d'autres. Ce n'était pas la première fois que ce genre de mésaventure lui arrivait à en croire sa perte de moyens. Cela ne serait jamais arrivée si elle n'était pas descendu de sa tour d'onyx. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Cependant, lorsque les pattes du fils d'Adam agrippèrent son visage, elle secoua la tête. Un mouvement de rejet qui devait lui faire comprendre qu'il allait pour le moment trop loin. Elle pensait qu'il retiendrait ses pultions, tandis qu'il la voyait comme plus désirable qu'auparavent.

Une goutte. Deux. Trois.

Elles tombaient à l'unisson, d'une irrégularité qui leur allaient si bien. Un chute courte, et qui n'était point prévue. Tout simplement.
L'une d'elles percuta le front blafard de la belle, roula sur sa joue et s'écrasa au sol silencieusement. Et de là, une averse naquit. L'eau était froide, et toutes les perles qui tombaient du ciel sur leur corps immobile les faisait frémir. L'homme lui saisit les deux poignets, et les glissa le long du mur. Elle était à sa merci, désormais. La pluie s'emplifia, le zéphyr s'estompa. Elle tenta de le repousser, en vain. Il s'approchait doucement de sa victime qui stoppa toutes tentatives d'échappatoir. Un éclair transperça le ciel opaque, les larmes des Dieux continuèrent leur déclin. La nymphe baissa les yeux, s'abandonnant à l'homme qui s'arrêta un instant. Il daigna enfin lui accorder un peu d'attention, et regarda sa beauté illusoire complémenté de l'eau bénite qui dégoulinait le long de son corps de muse. Ses cheveux fins trempés, ses yeux rouverts embués de larmes et sa robe collée à sa peau perlée du fluide saint, tout en elle respirait la naïveté et la douceur. Le coeur du mâle s'arrêta un instant de battre, contemplant la magnificence de cet être qui n'avait que le nom d'humain. Le frère de la lumière, le son, ne tarda pas à le rejoindre, et c'est alors qu'un tonnere sourd s'abbatit sur la ruelle. Le sourire vicieux du noble s'estompa, le regard de la belle de nuit s'adoucit, laissant deux larmes jumelles s'écouler, frôlant ses joues légerement rosées par la honte de sa position. Il recula, comme pour se repentir face à la créature qui détenait son coeur. Celle-ci redressa les yeux vers lui. Des yeux translucides, dépassant l'irréel. Elle était si belle...

L'homme ne su que faire. Sa douceur lui transperçait le coeur de toutes parts et alors qu'il tentait de se libérer de ses chaînes, c'était elle qui lui barrait la route. Comment devait-il réagir? Le temps lui était compté, car tandis qu'il réfléchissait, la belle de nuit cherchait des yeux un échappatoir. Elle n'avait aucune chance de se défaire de son emprise, pensait le noble. Après tout, ce n'était qu'une femme.
C'est lorsqu'un nouveau coup de tonnere résonna que l'homme fonça sur la nymphe. Elle tenta de le repousser plusieurs fois, et finit par y parvenir. Et alors qu'elle tenta de le dépasser, il la retint par l'un de ses poignets mutilés. La retournant vers lui, le noble pensait l'avoir gagné, et serra sa proie avec une poigne d'acier. Un gémissement s'échappa d'entre les lèvres de la jeune fille, ses pleurs s'étaient déjà arrêtés et faisaient place à une neutralité surprenante. Les longues cataractes servaient de cadre à ce triste tableau qu'ils formaient, représentation désenchanté de deux corps bientôt alliés.
Chacun établissait sa propre vue de la fin. Elle sentait son destin la pousser vers un gouffre abyssal, lui voyait la clé qui l'exonerait de ses poids. Et malgré leur point de vue hétérogène, il la lâcha, et elle ne bougea pas. Au contraire, ce fût quelques pas l'un vers l'autre qui conforta l'idée d'abandon des deux acteurs. Autant l'homme avait renoncé à sa proie bien qu'elle soit alléchante, autant la belle souhaitait à présent lui offrir ses vertues. Le flux aqueux qui les jointait prit de l'empleur, glissant sur leur cadavre frissonant, serpentant entre vide et matière. C'est ainsi que d'un geste solennel, le duo leva le bras, et caressa la joue de son partenaire. Les yeux dans les yeux, laissant le froid les envahir. Geste élaboré à deux ou autodidacte partagé, l'organisation même subtile était splendide. Pourtant, rien n'est parfait, et cela, ils le savaient. Aucun des deux ne cilait ni ne lâchait prise. Ils étaient comme lié entre eux, semblable à des pantins dont les fils se seraient enchevêtrés. Osmose parfaite, pacte bénéfique ou calamiteux qui donnait vie à une prestation improvisé éperdument remarquable. Profitant de cette fascination réciproque, la belle dirigea l'une de ses mains sous sa robe dégoulinante et de même l'homme infiltra d'une poigne souple son fourreau. Etape charnelle avec le duo de marionettes, l'affection qu'ils mettaient à l'oeuvre se ressentait jusqu'au tréfond de leur vicères. Phase où naquit aux creux de leurs mains le contact. Ils dégustaient la joue de l'autre, frôlant, essuyant, griffant le nouveau jouet. Et lorsque le temps les rattrapa, la distraction cessa. Puis laissant leur main à l'abandon, ils dégainèrent tous deux une lame, avec une précision sans faille.

Nul ne savait lequel des deux deviendrait l'hostie de l'autre. Les paris étaient faits, ils n'attendaient plus que les résultats. La dague noire de la fleur des rues face au poignard épais du noble. Sur leur visages, un sourire vicieux. Ils avaient compris mais refusaient de lever les armes, demeurant ainsi jusqu'à ce que l'un d'eux tombe. Jusqu'à ce que l'homme afficha un sourire triomphant.

Elle avait hésité. Néanmoins, la rose écarlate sur son ventre trahit son état, et elle dut s'avouer vaincu. La belle qui avait lutté pour sa survie s'était fait ceuillir. Ses traits doux et maussades s'estompèrent, ses pétales noirs s'envolèrent au gré de la kyrielle aquatique. Son rythme cardiaque s'accèlera, elle tremblait comme une feuille. C'était donc tout ce que cela faisait de mourrir?
Les armes descendues, la femme tomba à terre, tel un pantin désarticulé. Lui la regardait de haut, fièr d'avoir trancher la tige d'une fleur rare dans un but encore suspect. Etait-elle la première à qui ce funèste destin ouvrait ses portes? Il n'y avait que ce Dieu factice qui détenait la réponse. Et quelle importance y avait-il à présent. La dague sous sa paume, même à moitié morte, elle refusait de s'en délester. Il lui rit au nez, lançant des injures aussi calomnieuses que perfides sans qu'elle puisse se défendre. Elle souleva le regard vers lui, à la fois absent et menaçant, hantant encore son âme et déjà parti. Instinctivement, ses doigts se rétractèrent sur le paumeau de la lame qui était sienne, et qui serait sienne jusqu'au trépas. De son côté, l'aristocrate avait achevé son labeur et d'un geste de mépris se retourna. Il voulut commencer une marche à la fois funèbre et diplomate, or ses jambes refusèrent de le porter. Une géhenne étrange, qui apparut aussi soudainement que de façon impromptue. Il entendit alors une onomatopée de réjouissement derrière lui. Sur le visage ravi de la fleur s'était gravé un sourire vicieux. Il se tourna vers elle, ne comprenant point la situation. Et dans une torsion spontanée, la gêne se manifesta. Ses pupilles sombres s'abaissèrent vers sa panse, pour entrevoir une souillure vermillon sur sa chemise de soie.

Il fut prit de panique, la belle rit un instant. Cependant, il n'avait point entrevu la situation en entier. Ayant profité de la découverte de sa plaie, le premier déchirement n'avait servi qu'à le maintenir sur place à l'aide d'une dague. Le pied transpercé, il ne pouvait se défaire qu'en disposant d'une auxilliaire. Ainsi vengé, il pensait qu'en attendant calmement, la furie succomberait à ses blessures et qu'à son tour il bénéficirait de la tutelle dont il avait besoin. Toutefois, la fleur sauvage se redressa, sans aucunes ouvertures. Rien. Comme si... tout n'avait été qu'illusion. Relevée face à lui, un sourire infect sur les lèvres, elle le regardait, docilement, et entreprit de lui dévoiler son secret.
Elle lui avoua être une envoyée d'en-bas, une fille des Enfers, lui expliqua son dévoument à sa cause, lui indica son pouvoir de copie et de là la feinte qui l'avait mené à sa perte. Il n'apprit point son sort, ni la raison d'un tel acharnement, mais il comprit la nature de celle qu'il avait prit pour une fille des rues. Une sale déshonorée qui reproduisait les blessures qu'elle avait elle-même affligé à sa victime. Au final, l'ange des ténèbres soupira d'accablement, et passa sa main blanche sur l'épiderme de l'humain, épouvanté. L'eau ruisselait sur leur corps à la manière d'une cascade en haut d'une falaise. S'approchant sensuellement de sa capture, la belle lui caressa les cheveux, s'addonant à de multiples plaisirs charnels. Finalement collée à son oreille, elle lui susura un "Adieu" répugnant, avant de lui arracher la joue à pleines dents.
_____

Assise à même le sol, ce n'était point sans peine qu'Eden refermait le tonneau dans lequel le cadavre résiderait jusqu'à sa découverte. Enfin, ce qui restait du cadavre. Elle s'était pourtant promis de ne pas toucher à la chair. Cependant, la démone avait succombé aux délices humains. L'un des rares, soit dit en passant. La pluie poursuivait sa chute, laissant une jeune femme épuisée après l'aboutissement de tant de besognes inapropriées à sa condition. Elle se demanda alors pourquoi elle avait accepté ce pacte décisif. Pour Kaël. Quoi de plus éttonant. Celui qui l'avait envoyé libérer la ville de ce défunt noble lui avait promit une information sur le prince de ses rêves. Eden ne pouvait qu'accepter...
Pourtant, cette nuit n'était pas comme toutes les autres nuits où elle répendait le sang sur le sol. Quelque chose de nouveau s'était établit. L'adrénaline, peut-être. L'exitation, l'angoisse. Et une sordide impression d'être observé. D'être démasqué. Une idée malsaine qui résidait en un intrus.

Eden se sentait observé, mais n'avait rien pour le certifier. À quand l'erreur du gêneur qui permettrait de l'éliminer?
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Tania Art
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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeDim 21 Juin - 19:43

    La pluie était de rendez-vous dans la ville d'Abellion, Peu de personnes se trouvaient encore dans les rues, à cause de l'averse, mais aussi de l'heure tardive. Tania elle, n'était pas de ces personnes. Ayant été à une fête, d'où elle était partie tard, elle se trouvait désormais sur le chemin du retour. Mais hélas, le destin en décida autrement. La jeune femme ayant bu un peu trop, se retrouva dans bas-quartiers de la ville, perdu, et sans moyen de retrouver sa route. Elle erra ainsi sans but précis pendant plus d'une heure, puis ne trouvant aucun moyen, elle décida d'entrer dans l'une des tavernes encore ouvertes et très mal fréquenter.

    Avant d'être rentré dans l'établissement, la jeune femme avait retiré tous ces bijoux à l'abri des curieux, puis elle les avait mis dans la poche de sa robe. Ensuite elle avait détaché ses cheveux, afin de récupérer les broches qui tenaient le tout. Puis pour finir, elle avait laissé son manteau bordeaux dans la ruelle, prenant à la place une cape laissait à l'abandon et abîmé par le temps. Ainsi vêtus, il était difficile de discerner son rang de noble. Mais la jeune femme savait que sa façon de se comporter, et l'argent qu'elle allait donner, risquerait de la démasquer, et donc de la mettre en danger.

    C'est avec un pas déterminé, qu'elle alla vers la taverne. Quand elle entra, certain regard se braquèrent sur elle, mais ces derniers se désintéressèrent rapidement de cette jeune femme à l'allure de pauvre, dont le visage était à moitié caché par sa chevelure brune. Tania se dirigea lentement vers la personne qui se trouvait derrière le bar. C'était un homme quelque peu en sur-poids, mais dont les traits du visage étaient fins et agréable à l'oeil, mais son regard lui n'était pas agréable, au contraire, il poussait plutôt les gens à vouloir partir.

    Mais qu'importe, la jeune femme était venue ici pour retrouver son chemin, alors elle n'allait pas faire demi-tour juste pour un regard. Et dire qu'elle n'était jamais venue dans ce quartier seul, ne voulant pas connaître l'endroit qui selon elle ne la méritait pas. Désormais elle trouvait cela bien embêtant d'être incapable de se repérer et elle n'avait pas envie de partir à l'aveuglette, risquant de s'enfoncer encore plus dans cet endroit malsain et dégradant. C'est pourquoi elle s'assit sur un tabouret et interpella un homme qui était assis à côté d'elle. Puis avec une voix douce elle lui demanda :

    - Excuse-moi de te déranger l'ami, mais pourrais-tu me dire comment rejoindre le centre, je ne connais pas la ville.

    Voyant l'homme se désintéressait de ses dires, elle sortit de sa manche une de ces boucles d'oreille. Elle était faite d'argent et de saphir. Tout de suite l'homme se retourna vers elle et regarda le bijoux. Peut lui importer de savoir d'où sortait cet objet, tout ce qu'il voulait c'était de l'avoir en sa possession. C'est avec un grand sourire qu'il lui indiqua comment rejoindre le centre. Après cela, Tania lui avait donné la boucle, puis elle était repartie vers la sortie. Mais avant de retourner sous la pluie, elle voulut abriter ses cheveux qui désormais ne cachait plus son visage. C'est avec une très grande rapidité qu'elle quitta le lieu, car ayant mis la cape un peu en auteur, on pouvait désormais apercevoir le bout d'une robe soignée.

    Après cinq minutes de marche sous la pluie, Tania voulut s'arrêter, car sa cape devenait de plus en plus lourde avec le poids de l'eau. C'est donc sans rien pour se protéger de l'intempérie qu'elle repartit en direction du centre. Mais alors qu'elle venait tout juste de repartir, et de tournée comme lui avait indiqué l'homme, son regard se porta sur une jeune femme qui se trouvait de l'autre côté de la rue. À côté d'elle se trouvait un tonneau. Sur le pavé, un liquide rouge se mêler à l'averse. La jeune femme ne prêta pas plus attention à la scène, mais alors qu'elle continuait son chemin, elle marcha sur la queue d'un chat, ce dernier cria, couvrant le bruit du choc de l'eau sur le pavé.
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Eden Ael'dha
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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeJeu 2 Juil - 23:46

Un bruit tout bonnement strident. Il suffisait d'attendre.
Un cri animal. Un miaulement. Preuve sonore de la présence d'un chat. Les chats. Bêtes si douces, et pourtant si solitaires. Au cran remarquable, à la ténacité véritable. Personne ne verra un chat se laisser mourrir, s'abandonner à la Faucheuse. Car ils ont cette rage de vivre. Don de survie, instinct animal. Un chat saura faire face à toutes sortes de situations. Grand froid, sécheresse, solitude... tout les maux lui sont terriblement bénins. Encrée en lui comme une gravure sur un rocher, cette débrouillardise est naturelle et presque maladive. Esprit primitif, mais affreusement développé. Horriblement développé.
Cependant, les félins, comme les canidés, les reptiles et autres créations de la Mère, ne sont point invincibles. Qui en ces mondes l'est, d'ailleurs. Le chat, s'il retombe toujours sur ses pattes, ne saura sortir d'une rivière seul. Fatalité, éventuel déclin. Talon d'Achille, en quelques sortes. Il suffit de peu pour les abattre. Lame, corde, pour diversifier les morts. Attendre qu'il s'étouffe avec une boule de poils. Cruel. Mais il fallait assumer.
De plus, les chats viennent de prouver leur traitrîse. Signaler la présence d'un intrus, par exemple. Et s'il le fait, c'est en espèrant aquérir une condition de par la suite. Sauf qu'avec un tyran comme Elle aux commandes, les services étaient gratuits. Néanmoins, il se pouvait que le service rendu était accidentel. Et dans ce cas, il suffisait de détaler en courant, priant pour que le trahi ne soit pas à vos trousses.
Voilà pourquoi Eden n'aimait pas les animaux. Il y en avait toujours un pour destabiliser l'autre.

Un sourire sur les lèvres, elle avait attendu que l'intrus se manifeste. Ce qui ne tarda pas, soit dit en passant. La fille d'En-Bas empila les simples détails de ces trois dernières secondes. L'arrêt pour l'observer, le miaulement, et cet instant. Ces signes divulgaient que ladite plaie n'était pas venue là dans un but l'incluant. C'était... une erreur. Une fatalité. Rien qui n'ai été demandé. Ce n'était fait... que par inadvertance. Ce qui n'est pas voulu, renié. L'intrus avait bien fait ne ne vouloir se manifester, mais il en fut autrement. À cause d'un esprit moins évolué que le sien, le voilà prit dans la toile de la veuve noire. Magnifique créature qu'elle était, démon batârd qui n'inspirait que pureté et délice. Mascarade parfaite, car âme souillée sous corps de muse. Et âme souillée ne désirait qu'une chose. Le sang ennemi. Qui s'était risqué entre les fils de sa toile. Créature imbécile.

Eden. Princesse des ténèbres, fille favorite du Bellâtre des Enfers, chasseuse hors-pair. Sainte idylle impure. Et particulièrement d'humeur à goûter au sang, cette nuit. Cet stupide bête avait miaulé si fort qu'il créa au coeur même de la folle farandole des liquides vitaux en guerre une onde qui manqua de peu de les séparer. Orbe qui n'échappa point au regard vide et perçant de la dauphine maudite. Réalisant ce qui se passait avec un léger temps d'écart, un sourire mauvais s'afficha sur son visage d'ange. Des yeux exorbités, rouge de passion. Encore du sang? Cela n'était que bénéfique pour ses lèvres gourmandes qui le réclamait depuis maintenant trois jours. Trois jours entiers à s'abandonner aux bras étouffants de Paresse. Bras de Morphée maléfiques et pourtant si gratifiant. Envie se manifestait pour la première fois depuis ce même labs de temps. Cela serait honteux de ne pas l'acceuillir avec le respect qui lui est dû. Mais que voulez-vous. Paresse est omniprésente, et tout de même un peu profiteuse. Louant le corps de la muse pour quelques instants, Eden n'obéissait à présent qu'à son instinct. Instinct guère plus élevé que celui du Démon, cependant suffisant à sa survie. Héritière du Prince du Sous-Sol, connu sous les pseudonymes de Lucifer, Méphistophelès et tant d'autres. Et si fière de l'être.

Eden releva la tête. Expression de monstre sur visage de nymphe. Un rire aussi cristallin qu'effrayant résonna dans la ruelle. Assise contre le tonneau, elle passa son visage au dessus de l'épaule pour pouvoir l'aperçevoir. Une pensée ignoble traversa son esprit corrompu par le désir des gouttes de Dieu. La réponse fut sans appel. Bien sûr qu'il pouvait contenir deux corps à moitié mangé! Stoppant son éclat vicieux et maintenant une paix futile entre les deux fluides, elle se redressa, pour s'asseoir sur le couvercle. Une feinte encore pénetrable de rire se reboucha, puis Noir Désir lança quelques mots à l'attention de l'intrus trahi par l'animal.

-Alors, où te caches-tu? N'ai de crainte; je ne vais pas te manger!

La pluie poursuivait son déclin, le tonerre rugissait dans la nuit. Telle une enfant dans la tempête, savourant les gouttes qui souillaient son visage, elle attendait l'approche du Lui. Et s'Il voulait fuir, ce n'était pas même la peine d'essayer. Comment dire... Eden serait encore plus désireuse de son corps. Besoin illicite, assurance d'une jeunesse éternelle et d'un plaisir satisfait. Kaël serait fier d'elle, la princesse le savait. Leur amour réciproque n'était qu'une illusion, néanmoins, ils étaient curieusement complémentaires. Affreusement complémentaires. Et bientôt, ce duo maléfique serait réuni. Et bientôt, leurs crimes reprendraient. Meutriers aussi sanguinaires que séduisants. Fille du Grand et Prince des Ténèbres. Et bientôt, le goût amer du sang dans sa bouche.
Kaël. Tout sera comme avant, je te le jure...


-Montre-toi, intrus trahi par un chat!

[Embrasse-moi!
Sur mes lèvres humides,
Embrasse-moi!
Même si le goût est âcre,
Embrasse-moi!]
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Tania Art
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MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeMar 21 Juil - 13:14

    Alors que Tania allait continuer son avancé, malgré le fait d'avoir signalé sa venue, la jeune femme qui se trouvait de l'autre côté de la rue lui demanda de se montrer. Au début, la jeune femme n'avait pas voulu, après tout elle était assez en retard comme cela. Puis lorsque l'inconnu la qualifia d'intrus trahis par un chat, cela fit sourire Tania. Sachant de toute manière qu'elle était encore perdue, elle se résigna à se montrer, affichant toujours son sourire. Elle était au milieu de la rue, son maquillage, elle n'en avait quasiment plus, ses cheveux quand à eux, coulait le long de son visage et lui collait au dos. Elle n'avait pas fière allure, mais en regardant sa robe on pouvait voir qu'elle n'était pas n'importe qui, malgré le fait que cette dernière était devenue lisse, collant aux jambes de Tania. Le bout de sa robe était même un peu fonçai par la crasse des rues qu'elle avait traversé.

    Pour ce qui est de l'inconnu, elle avait plutôt fière allure sur son tonneau, ce qui embêta au plus haut point Tania, qui par habitude déplaça des mèches de cheveux qui lui barrer le visage. Bien entendu, la jeune femme ne montrait en aucune manière son ressentiment, préférant jouer la carte de la petite noble écervelée et stupide, ce qu'elle était en quelque sorte pour avoir tourné dans ces rues bien trop longtemps. Tania s'avança plus près de la jeune femme assise, puis elle la regarda de haut en bas, juste pour voir comment elle était habillé, puis elle reposa ses yeux sur son visage, et elle lui demanda avec son éternel sourire :

    - Excusez moi de vous déranger, mais maintenant que vous savez à quoi ressemble l'intrus, pourriez-vous me dire comment partir ?

    Pendant qu'elle lui demandait sa route, Tania s'aperçut que le liquide rougeâtre qui sortait du tonneau venait jusqu'à elle, laissant sur son passage, de fines tâches sur le bout de sa robe. La jeune femme ne voulait pas savoir d'où provenait ce liquide, c'est pourquoi elle reporta toute son attention sur l'inconnu.
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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeMer 2 Sep - 1:11

Une femme?! L'inconnu, c'était une femme?!

De tout son être, un rire retentit. Une hillarité à découvert. Un rire. Qui demeura seul. Pas un son ne le rejoint. Seul, face à un ennemi de taille. Le silence.

Pourtant, à ce moment-là, il était bien loin. Ce peureux avait prit la fuite étonnement vite. Sûrement c'était-il rendu compte qu'il n'était pas apte à inonder la rue à la manière de cet éclat aussi innatendu que permanent. Ce rire, à la fois clair et puissant, avait envagit la ruelle en un temps record. Une sorte de tyran qui engloutissait chaque lieu où il prenait place. Un bruit le plus cristallin qui soit. Chassant silence et autre bruitages nuisibles à son règne. L'Atilla sonore. En quelques sortes. Un rire, qui ne s'était pas déclenché pour un bénin problème. Un rire loin d'être forcé, produit par une cause bien précise. La surprise. D'habitude, le rire n'est point conséquence d'une surprise. Il y a les larmes, les cris... mais pas souvent le rire. Si heureux soit-il, le présent prenait une autre forme. Celle de la moquerie.
La moquerie, c'est une cause pour beaucoup de maux, et une conséquence d'un élément absurde. En d'autres tèrmes, si le rire était cause de moquerie, moquerie serait cause de maux. Le bien entraînerait le mal. Mmh...
La princesse pleurait de rire. Sa voix cristalline ne put se taire, et elle perçait les typans de quiconque l'écoutait. Reine de pacotille sur son trône minable. Elle prit sa tête dans ses mains, essuyait ses joues de ces larmes encore humides. L'hilarité était telle qu'elle toussotait par moment, étouffée par ses propres gouttes d'eau de jouvence. Lorsqu'elle tentait de reprendre son souffle, son sourire vicieux s'encrait sur son visage d'ange. Ses veines faisaient surface, sa tête balançait d'avant en arrière lors de ses nouveaux éclats. Sa chevelure charbon s'emmêlait avec les larmes des cieux, toujours présentes, et ces dernières puisaient dans leurs dernières forces pour les dépêtrer de leur propre toile. Le balancé qu'elle avait adopté la rendait invulnérable. Ou plus que d'habitude. En elle s'était dréssé un mur inébranlable, un nouvel obstacle à franchir pour la faire sortir de cette transe. La belle riait à en perdre la raison. Toujours plus fort, toujours plus, tout simplement. Ses toux ne lui offraient aucun dégats. Dominante sur son perchoir, elle n'avait plus de raison d'en descendre. Rien ne la ferait choir, car personne ne pouvait l'atteindre. Le chemin vers ses faiblesses était long et sinueux. La Demoiselle en était consciente, ou en avait prit conscience il y a peu de temps. Alors elle jouait. Comme une enfant. Elle jouait avec la douleur des Autres, et jouissait de cet état de supériorité absolue. Dominante-Dominée. C'est ce qu'elle savait faire de mieux. Dominer, et rire.

Eden restait là. Calme, surprise. Osmose entre les deux femmes. Rien n'était drôle. Alors pourquoi sentait-elle ce flux sonore affluer en son sein? Les mirales de l'imagination.

Sur son tonneau gonflé d'eau prêt à éclater, la démone observait son interlocuteur de l'ombre. Enfin, devrait-elle dire interlocutrice. Peut-être était-ce cette véritée qui la rendait toute chose. Ses cheveux collés contre son visage aux courbes parfaites laissaient dégoulliner les pleurs divins, ses yeux mirroirs reflétaient la déplorable fille devant elle. Une misérable fillette, une toute petite chose. Pourtant vêtue d'une robe qui dût être splendide durant sa période de gloire. Ô Diable, honte à elle d'avoir ainsi profaner le tissu de velours qui composait cette oeuvre d'art. Autrefois resplendissante, la voilà s'agluttinant contre la peau rugueuse et sale de cette noble fille ainsi médiocre. Sa coiffe défaite, trempée, sanglotait à en perdre haleine. Sacrifice de beauté de devoir se dévoiler de cette manière. Peur de la réaction des yeux porcins fascinés par tant de laideur. Les siens étaient bas, honteux. Ils se redressèrent vite. Expression sarcastique pour implorer l'aide du premier venu. Manque de chance, le premier venu, c'était Eden.
Elle ne pu s'empêcher de faire le constat physique calamiteux de la nouvelle venue. Soit dit en passant, elle n'avait rien à faire là. Ce qui la distinguait de la rue sombre, c'était ce sourire. Niais à souhaits. La belle, toujours sonnée, ne parvint pas à lui répondre correctement. Une femme de son rang n'était pas sencé errer dans les quartiers aussi mal famés. Et en ce qui la concernait, la princesse avait ses raisons. Raisons bien sûr exellentes. De plus, ce sourire était terriblement déconcertant. Aucune once de peur ne se lisait sur ses traits. Malgré le sang qui s'écoulait du tonneau. Malgré la belle qui était devant elle. Preuve qu'elle ignorait tout de cette nymphe nocturne. Muse démoniaque vêtue d'une simple robe courte. Elle était surmontée d'un corsage à moitié défait, et de quelques morceaux de tissus rajoutés et disposés à la manière de ceinture. Autour de son cou résidait un collier simple, également fait de tissus irréguliers. Enfin, des bottines legères, peu encombrantes, confortables achevaient cette parure. Simple, mais que peu de personnes peuvent aquérir. Crée sur mesure par le couturier d'Abellion, et avec des matériaux plus rares que n'importe quels autres. Chaque élément était positionné de manière à la mettre en valeur. Cette damoiselle ravissante et au sourire mielleux était la plus belle femme du monde. Luxure était ravie d'appartenir à un si bel être.
Malheureusement, son exquise beauté résonnait en son être chaque jour, chaque nuit. Ajouté au fait qu'elle était la fille préféré de l'Anthéchrist, son Altesse se trouvait régulièrement en danger. Son caractère têtu et borné n'arrangeait pas les choses, et elle se jetait plus que souvent dans la gueule du Grand Méchant Loup, ouverte à son maximum, prêt à n'en faire qu'une bouchée. Punition extrême, il pouvait s'agenouiller face à cette reine maudite, la regarder aussi longtemps qu'il le souhaitait, sans jamais pouvoir la toucher, risquant son intégrité corporelle et sanguine. Faisant couler le sang à chacun de ses pas. Princesse tortionnaire, fille démoniaque. Ne cherchant qu'à grimper dans l'estime de son géniteur, le chérissant à tout instant, ne l'écoutant jamais. Adolescente rebelle et sans pitié qui, par pur sadisme, évoquait le nom du Seigneur des Enfers dans les lieux saints. Soumise à la moindre cruauté des rues malfamés. Lieux qu'elle adulait particulièrement. Et voiçi le dernier suplice que l'on pouvait lui administrer. Le témoin.
Si, sous ses airs de reine de la niaiserie et de l'imbécilité, cette garce avait entrevu un seul malheureux élément douteux, il ne fallait en aucun cas la laisser en vie. Voilà le plus grand danger auquel on pouvait l'exposer. Tuer, alors qu'elle n'en avait plus besoin. Sous risque de la voir jouir de cet exès miséricordieux. Magnifique cadeau empoisonné. Et sans même qu'elle s'en rende compte, le plan de défense se mit en route. Qu'importe le péché, Eden avait toujours une solution pour aborlir tout ce sang déversé sur ses mains et revêtir la peau d'une jeune héritière fragile et douce. Les prêtres, bien que plus pieux que la moyenne des habitants de cette ville, étaient les plus corruptibles. La belle n'avait aucun mal à se les approprier. Ces diciples de Dieu n'avaient aucun doute quant à son innoncence, et elle en jouait royalement. Ensuite, la grande majorité des mâles étaient sous son charme avant même qu'elle puisse s'en aperçevoir. Les quelques-uns qui puisaient en eux la puissance de lui résister étaient tout de même facilement corrompus. Les femmes, par contre, étaient un peu plus coriaces. Bien sûr, quelques pièces faisaient logiquement l'affaire, et lorsqu'elles ne parvenait pas à les faire craquer, n'importe quelle parure aussi luxueuse soit-elle suffisait. Finalement, tout n'était qu'une question de temps. Combien de secondes la petite chose vulgaire et infréquentable allait tenir face à cette reine de beauté?

Son sourire gravé sur son visage naïf, l'inconnue avait choisi de questionner la jolie demoiselle sur la direction à prendre pour regagner les beaux quartiers. Etait-ce une chance, Eden connaissait plutôt bien la ville et ses quartiers. De même qu'elle pourrait se contenter de lui répondre paisiblement, la belle choisit de la retenir le plus lontemps possible. Simplement pour lui faire comprendre par un moyen quelconque que rien ne s'est passé ici, ce soir. Et si malgré tout, l'insolente persistait à dénoncer quoi que ce soit ou à faire quelque chose de comprmettant, la fille de Mephistophelès lui ferait comprendre par une formule très simple que celle qui domine, c'est elle. Après tout, qui a-il de plus exitant que de voir le sang d'un inconnu affluer sur ses mains?
Comme pour la préparer à ce qui l'attendait, le visage dubitatif de la démone se métamorphosa en une mine enfantile, ravie. Un minois charmant, que peu de ses gens saurait ignorer. Son sourire fendait les larmes froides du coton celèste qui roulaient sur ses joues redessinées. Elle n'articula qu'un mot. Brisant le calme régulier qui s'était installé lentement, mais sûrement. Avec un souffle saccadé prévoyant un rire à la fois confus et secret, l'ange noir prépara sa voix mélodieuse.


-Mmh... Non.

Et puis plus rien. Un vide profond. Un nouvel éclat de Sir Tonnerre qui était décidément de mauvaise humeur ce soir. Etrange, Eden n'avait pas aperçu son frère, Messire Eclair. Mais cela n'était pas important. Lorsqu'elle regarda à nouveau le visage de sa corespondante après avoir détourné la tête vers la sortie de la rue où était arrivé curieusement cette pouilleuse, elle ne pu s'empêcher de doubler l'intensité de son sourire et de son regard perçant. L'eau immita la jeune femme. L'élément éprit de l'artifice. Histoire qui, malgré tous les efforts de monde, ne pourrait exister. L'un était le resultat d'une émotion, l'autre réunissait ces dernières en son être. Si ce joli conte s'écrivait, l'émotion devrait périr par son amour, à la manière de Roméo se poignardant pour sa Juliette. Là, les nuages seraient éparpillés par le sourire ravageur de la belle Eden, si merveilleuse que l'on pourrait mourrir pour ses pupilles dilatées. Ce conte serait sans doute fabuleux. Juliette serait la plus sublime de toutes les illusions sadiques, vaniteuses, égoïstes, et belles à en mourrir.
Qu'est-ce qu'il était malpoli d'ignorer ses interlocuteurs. Demoiselle Maléfice retrouva la raison, et l'interpella à nouveau.


-Je ne connais pas plus que toi ces rues. Te voilà retourné au point de départ!

[Le sourire fendu jusqu'au oreille
Elle a presque ri d'elle-même aux larmes

Plusieurs ont poignarder son coeur cinquante foutues fois
Je ne peux pas le croire.]
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Tania Art
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Tania Art

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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitimeLun 2 Nov - 13:39

- Si j'ai été aussi longue, c'est que je n'ai plus trop le temps d'écrire en ce moment, mais je fais de mon mieux et en plus de cela, j'ai perdu la main, comme tu peux le constater ^^ -



    Ne voyant rien en cette femme qui puisse m'aider à retrouver mon chemin, je décidais de la laisser seule, dans le noir, avec ce tonneau qu'elle semblait apprécier. Je ne savais pas si le fait de partir comme j'étais venue, sans un mot, comme une voleuse, pourrez fâcher la jeune femme qui se trouvait près de moi. Mais peu m'importait, car je ne voulais qu'une chose, retirer ces vêtements devenus lourds, pour ensuite me laisser aller dans les bras de Morphée près d'un feu pour me sécher.

    Avec un sourire, que j'arborais depuis qu'elle m'avait vu, même lorsqu'un rire avait jailli d'elle, je fis quelques pas vers elle, sans pour autant passer de l'autre côté de cette frontière faite par ce liquide rougeâtre, dont je ne voulais pas connaître la provenance. Je dis d'une voix claire:

    - Et bien, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Au plaisir de vous revoir, en de meilleures circonstances je l'espère.

    Quelle idée avais-jeu eu de lui dire au plaisir, car il fallait bien l'avouer, je n'avais en aucune manière envie de revoir cette personne que je trouvais repoussante par sa manière d'être, mais tellement envoutante, tant dans son apparence, mais aussi dans sa façon de bouger. Puis, après un dernier regard en direction du tonneau, puis de la jeune femme, je leur tourna le dos, marchant au milieu de la route, à la lumière des quelques lampadaires encore en état de fonctionner, tout en espérant retrouver mon chemin, avant de ne plus avoir la force de marcher
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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Vide
MessageSujet: Re: [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]   [Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art] Icon_minitime

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[Sénario] Un arrière goût de chair. [PV Tania Art]

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