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Vague à l'Âme [PV Sora] VideVague à l'Âme [PV Sora] Vide
 

 Vague à l'Âme [PV Sora]

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Eden Ael'dha
ڹ Jeune héritière ڹ

Eden Ael'dha

Nombre de messages : 45
Origine : Allez savoir...
Camp : Celui qui rapporte le plus!

Conjoint : Hum...


Fiche personnage
Relations:
Capacités: Capacités... Capacités? Si tu as peur, ne viens pas me chercher!

Vague à l'Âme [PV Sora] Vide
MessageSujet: Vague à l'Âme [PV Sora]   Vague à l'Âme [PV Sora] Icon_minitimeDim 11 Oct - 22:07

"Nous sommes venus aujourd'hui pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés, et nous voulons les confier, encore une fois, à la tendresse de Dieu."

Le cerceuil avait disparu. Des hommes s'en étaient occupés, mais personne dans l'assemblée ne su où ils l'avaient emporté. La sécheresse ophtalmique à nouveau dominante, les femmes avaient retrouvé leur communisme, certaines s'essuyant encore les yeux du revers de la main. La Maison entière était touchée par sa perte. Son nom fut prononcé maintes fois, en souvenir à sa gloire d'antan. Eden ne l'avait pas retenu. Ni lui, ni la maison à laquelle il appartenait. La Maison du Griffon avait été convié à ce deuil qui ne la consernait en rien, et le régent avait cordialement accepter l'invitation. Il s'y rendit, l'invitant à le suivre d'une manière qui lui était propre. Contrainte de lui servir de guide, la jeune femme s'était joint à l'enterrement plus discrètement que le mot le désignait.
Le soleil succombait au poids de la lune. Pourtant, lorsqu'ils étaient entrés à l'intérieur de l'église, il trônait fièrement dans les cieux. C'était la première fois qu'Eden se rendait à un évènement en ignorant tout de lui. Qui, quoi, quand, et point de réponses. Cela ne la consernait guère, et elle avait laissé son dit paternel faire ce qu'il avait à faire, tandis qu'elle vaquait de groupes en groupes, chechant quelques explications, en vain. À présent assise sur le banc froid, les mains jointes, la tête basse, elle priait. Comme tout les autres. Sauf que la belle n'avait que faire du machabée. Sa pière était adressée à son Dieu. Celui-là même dont le
nom était tabou dans cette vulgaire église païenne. Censure illégale, révoltante, qui malgré tout demeurait. L'Inquisiton effectuait son travail à la perfection. Néanmoins, les adorateurs de Satan savaient se faire discret. Un don, offrande reçue en compensation du danger qui planait au-dessus de leur crâne. Risque de mourrir à tout instant. Lucifer avait l'air d'apprécier, alors il rendait grâce à ses sous-fifres en les gavant en silence. La princesse était sans doute l'uns de ses pantins favoris. Cette idée lui arracha un sourire mesquin. Le père ne pu l'apercevoir, les autres sanglotaient à ses côtés. Le temps lui parut s'arrêter, elle pria encore un moment. Tandis que les qualités du défunt étaient proclamées, celles du Très Grand étaient murmurées. Finalement, la prière allait en s'achevant. Le curé et ses paroles envoûtantes et désenchantées se turent, les murmures persistèrent afin de ne rien omettre. Son visage fermé fut alors découvert. La veuve la découvrit, mais ses yeux embrumés et son ouïe perturbée l'empêchèrent de réagir.

"Merci, Seigneur, pour les personnes rencontrées et que je te confie."

Merci de m'avoir sauvé encore une fois. Ses paupières closes se soulevèrent progressivement, son sourire s'adoucit et ce fut avec joie qu'elle conclut avec eux. La prière s'achevait. Elle savait de qui il s'agissait. Le cri d'agonie qu'il avait poussé avant de s'éteindre lui revint en mémoire.

"Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen!"

****

L'église s'était peu à peu vidée. Au final, le père s'en alla sans même avoir remarqué qu'une personne restait assise, les bras croisés sur ses jambes à moitié nues, le regard perdu dans les méandres d'un esprit torturé. L'héritière se leva finalement, sortit, mais se faufila en direction du cimetière. Rebellion agréable, une nouvelle fois risquée cependant opportune. Les nobles partirent sans se rendre compte de son absence. L'intimité et l'oubli, qualités exquises qu'elle devait au Très Grand. Ses pas l'ammenèrent face aux tombes les plus pitoyables qu'il lui ait été donné de voir. Une croix de bois posée à même le sol, bordée d'une fleur morte et d'un mémorial invisible. La démone n'y prêta aucune attention, poursuivant son chemin entre les pierres tombales. Croisant parfois des appellations connues, s'y arrêtant par respect. Le visage lui revint en mémoire. Sa mort fit de même. Pour une fois, Eden n'y était pour rien. Sa voiture fut attaquée par une bande de voleurs, et après l'avoir dépouillé de ses biens, ils l'éxécutèrent, et immitèrent leur geste face à sa dulcinée et à ses enfants. Eden avait déjà imaginé la scène, se consolant en partant du fait qu'il n'était qu'humain et qu'elle lui avait déjà tous octroyé. Seuls ses enfants étaient réelement à déplorer, sa femme demeurant jusque dans sa mort la vieille rombière qui se plut à les détruire. Le petit garçon avait été bien gentil avec elle, surtout lorsqu'il lui avait rapporté l'arme qu'elle avait laissé dans un tonneau après avoir tué un vagabond un peu trop collant. La petite quant à elle ne lui manquait point. Etant donné son raffinement, elle aurait été sans doute une adversaire de taille. Eden, après avoir tu toutes ces peines soudaines, se signa avec dégout, puis continua sa route. Alors que le soleil encaissa le dernier coup du l'Astre nocturne et qu'il succomba à sa présence, l'Anthéchrista aperçut un autre nom qui ne lui était pas inconnu. Elle se souvint de ce visage capricieux, hautain, que les hommes se plaisaient à déguster. Elle se fit violée puis assasinée. Les serviteurs de la Maison du Griffon étaient serviables, et prêt à tout pour leur divine maîtresse. Le coupable désigné fut pendu sur la place publique. Regrettable. Mais necéssaire. C'était lui ou elle. Le choix était rapide. Une nouvelle signature, un juron déplacé, et un coup de pied justement lancé qui ébranla la petite structure. Un sourire mesquin s'afficha sur le minois de rêve de l'Archange, et elle ne souhaita point passer plus de temps devant la tombe de cette défunte. C'est alors qu'un son parasite lui vint à l'oreille. Un gémissement, en quelques sortes. Eden se retourna, et se fraya un nouvel itinéraire entre les pierres.
Il se trouvait là, sans personne autour de lui. Une âme errante, plongé avec désespoir sur une tombe qui faisait l'unanimité. Son visage dirigé vers le marbre blanc ne lui révèla point son identité. Il était anonyme parmi les présences absentes. Littéralement éffondré sur la pierre, ses sanglots restaient étouffés, son ventre contracté, formant son dos en voûte. La Vierge de Fer le regardait en silence, dissimulée derrière un arbre dépourvu de toutes feuilles. Elle l'observa un temps, et voulut le laisser seul avec sa mélancolie. Malheureusement, et ce pour lui et pour elle, sa curiosité maladive la poussa à s'approcher de saa dépouille tremblotante.
Sa démarche éteinte la porta jusque derrière ce dernier cadavre venu trouver la mort auprès d'un proche. Eden n'avait qu'un but. Récolter le nom du défunt, et s'en aller. Le laisser, lui et sa maladie. Elle n'avait que faire des machabées du monde. Le Christ ne se préoccupe point de ces soucis-là. Or, malgré sa retenue, la noble souhaitait avoir un contact avec le demi-mort. Lui demander, avec tact, comment est-ce arrivé. Sa raison la ramena vite sur terre. Non, pas ce genre de demandes. Trop violent, surtout posé à un enfant à moitié mort. C'est avec un vague à l'âme qui lui était inconnu qu'elle leva le regard sur la sépulture, priant pour qu'elle ne soit point anonyme. Elle ne le fut. Son esprit ne fit qu'un tour. Les mots s'entrechoquèrent, rebondirent contre sa peau d'opale. Elle assimilait les lettres, l'une après l'autre, lentement, sûrrement, plusieurs fois d'affilées. Non, il devait y avoir une erreur...
Personne ne le connaissait, il devait ne pas avoir de famille! C'était ignoble... Depuis quand... Quand était-il mort? Il y a de ce jour une semaine? un mois? une année? Miséricorde! Méphistophelès, Satan, Lucifer, Ô Très Grand, Toi, Régent des Enfers! Que Ton aide me parvienne! À la foi qu'elle T'avais porté jusque-là, après l'aigreur des ignonimies qu'elle avait porté au Traître, Seigneur païen directeur de l'Inquisition qui châtie tous Tes disiples, suite à quoi elle avait risqué sa misérable existante pour Te servir, au dépit des dangers multiples auxquels Tu l'as arraché, Toi, sur Ton trône massif et distingué, Tu ne peux la laisser à ce
supplice piteux et odieux, indigne d'elle! Tu ne peux l'abandonner, aide-la! Ses yeux exorbités fixent le crucifix avec haine et abjection. Elle se signe à nouveau, machinalement, plus véritablement que jamais. Elle n'en revient toujours pas. Elle veut s'en aller. Elle ne peut le faire. Si jamais quelqu'un l'apercoit, si par malheur le Démon ne se présente pas à ses yeux... Non. Il faut rester. Découvrir ce qu'elle ignore. Il est temps de savoir. Savoir ce qu'il lui cachait. Découvrir si, effectivement, le Prince des Tenèbres la considère comme sa femme. Comme il lui avait affirmé auparavant... Ses pupilles se dilatèrent. Elle paraissait plus douce. Eden se calma. À nouveau apte à la parole.

-Mon grand... Tu le connaissais?...

Elle voulait son contact. Trouver sa chair, la tatter, planter ses griffes acèrées dans son muscle contracté. Le noyer avec son sang. Ses pulsions lui renvoyèrent un effet négatif. Tu étais déjà assez mal en point, ta position n'est guère favorable. Oublies-le. Concentre-toi sur le nom. Bercée par le son de sa voix, elle avança à côtés de lui, et s'assit à ses côtés.

[ Brûlant comme une allumette tu commences à incinérer
Les vies de tout ceux que tu as connu
Et qu'est-ce qui est le pire à prendre
De chaque coeur que tu brise
Et comme une lame que tu enfonces
Et bien j'ai résisté ce soir]
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Sora Invidia
۞ Esprit ۞

Sora Invidia

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Capacités: Hmm ?? Pas grand chose ma foi :/

Vague à l'Âme [PV Sora] Vide
MessageSujet: Re: Vague à l'Âme [PV Sora]   Vague à l'Âme [PV Sora] Icon_minitimeDim 1 Nov - 18:55

Un jour, je suis mort. Je suis partit ailleurs, je me suis enfuit, lâchement, comme un malpropre… mais, jusqu’où ai-je courus ? Pas très loin d’ici… Et où me suis-je caché durant toutes ces années ? Par très loin d’ici, au milieu de ce cercle de pierres de marbre froid. Près d’eux. En fait non. Je ne suis pas tout à fait « mort ». Mais, je ferais mieux de repartir, je ferais mieux de disparaître, et ce pour toujours, de trouver un autre chemin, celui qui me conviens. De mourir pour de bon peut-être. Mais, ce chemin, je ne le trouve pas. Mais alors, je me demande chaque soir : comment pouvez vous survivre durant toutes ces affreuses nuits où je ne m’entends même plus hurler ? Comment pouvez vous… Vous êtes si égoïstes. Cela en devient même écœurant. Les humains me révulsent, les humains ne pensent qu’à eux, qu’à leur propre bonheur individuel, ils ne se soucient pas des autres, ils n’ont pas assez de temps. C’est du moins ce qu’ils disent, et ils ont toujours l’air affreusement pressé. Ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes, à courir en direction de ce qu’ils nomment le « bonheur ». Ils sont négligeant et ils ne me regardent même pas… jamais... Moi, je ne désirais qu’une infime petite part de ce bonheur là. Aïe ! J’ai la tête qui tourne… Et ça fait mal… et… Je-ne-comprends-plus-rien-au-monde. Mais, cela ne vous fait rien si je suis partit hein ? Le monde, ideux et oppressant ne s’est pourtant pas arrêté de tourner lui. Il est tellement égoïste, ce monde… Comme déformé par la peine, comme assombris par la haine… et les visages sont devenus flou, et les hommes ne sont plus que des ombres dont les contours restent incertains, mais leur regard est toujours fou…

Je ne comprends plus rien à ce qui m’arrive. Aidez moi. S’il vous plait… Seigneur. Courir pour courir. Oh comme j’ai courus… mais je me suis progressivement arrêté, comme les battements d’un cœur qui en a assez de lutter, car il sait, au fond de lui, ce cœur, qu’il va bientôt mourir, l’organe sacré le sait lui-même. Il est fait pour battre. Mais il y a toujours un moment où tout s’arrête. N’est-ce pas ?
Je glisse à présent plus lentement entre ces vieilles rues et par delà même ces murs de pierres froides. Je ne ressens pratiquement plus rien… Plus rien, à part cette effroyable douleur que je ne perçois plus qu’à moitié. Cette souffrance, elle est comme passé au second plan, elle est là, bien présente, insupportable, mais, je ne la sens plus, je ne me plis plus sous l’effet que cela me fait. Mais, en même temps, j’ai si mal. Seigneur, quelle est cette douleur ? La tristesse ? La peine ? La haine ? La peur ? Ou bien un mélange de toutes ces émotions ? Seigneur… ceci reste si confus pour moi. Seigneur aidez moi.

Des ombres approchent : leur marche est lente et solennelle… Qui sont-ils ? Tous ces gens, vêtus de noir ? Des gens du village, oui j’en reconnais certains, je les ai déjà aperçut, sûrement en des coins de rues, mais eux, ne m‘ont jamais vu, ou n‘ont jamais voulut me voir. Ils se frayent un chemin au travers des pierres tombales… Pas un seul regard pour le marbre blanc. Egoïstes… Quatre d’entre eux portent un long cercueil en bois verni de noir. Je me cache. Je les regarde. J’attends. J’attends qu’ils partent. Personne n’a semblait me voir ou bien faire attention à moi. Dans leur marche macabre, ils regardent le sol froid du cimetière. J’entends le frottement mélodieux des archets sur les violons, presque au rythme du vent. Il règne une harmonie sans pareil en ces lieux. Tout est si simple, tout et si noir. Tout est si triste, tout est si blanc. Cela aura duré une dizaine de minutes, puis ils ont ensevelit le corps. A ce moment là, je me suis approché, tel est l’enfant curieux.

Personne n’a regardé en ma direction… Les gens ont alors commencés à bouger, l’harmonie s’est alors brisé, tels les éclats de verre les conversations et diverses agitations reprenaient. Les gens s’éparpillaient… ils sont méprisables. Je ne les aime pas. Restants assez froids et chuchotant une ou deux phrases à son voisin au début, s’exprimant d’une voix forte et presque irrespectueuse une fois le lourd portail de fer rouillé du cimetière franchis. Les enfants sont repartis en courant, jouant les uns avec les autres, se bousculant, sauf peut-être certains, que les parents gardaient bien en main. Les adultes, eux, partaient d’un pas pressé et plutôt hautain, tandis que d’autre parlait d’un ton enjoué à leur compagnons. On aurait presque dis que, tout ce qui venait de se passer n’avait pas eu lieu. Comme s’ils l’avait déjà oublié. Ce cercueil qui n’attendait à présent plus personne… M’aviez-t-on oublié si vite moi aussi ? Je ne sais pas, rah je ne sais plus… J’ai mal au crâne. Mais, non, une femme gardait son visage enfouit sous un mouchoir. Peut-être le connaissait-elle bien ? Humm… Peut-être. J’ai attendu qu’ils partent, j’ai attendu de les voir disparaitre derrière l’église, puis, je les ai cherché... Les trois pierres, qui portaient nos noms…
Je m’y suis arrêter juste devant. Pas de fleurs, pas d’ansent, rien, même pas un vulgaire pétale fané. Rien du tout…

« Humph… humph… »

Voilà que je commençais à gémir de nouveau. Quelle lâcheté. Mais, j’aurai aimé, que quelqu’un pense à moi, malgré le temps qui s’était écoulé depuis ma mort et que je ne comptai plus. Malgré la force de l’oublis qui s’étendait sur chaque noms inscrit sur chaque pierre. Malgré tous les hivers qui étaient passé, recouvrant le marbre de neige. J’aurai aimé, que quelqu’un, soit là, à pleurer pour moi, à pleurer pour nous, pour nous trois, mais il n’y avait personne à part moi. Le poids du chagrin me fit vaciller et je tombais au sol devant ma propre tombe. Combien de temps suis-je restais ici ? Je ne sais pas… je ne me suis pas posé la question, le temps n’avait plus d’incidence sur moi désormais. J’entendis alors une voix, une voix féminine et douce. Quelqu’un était en train de parler… De me parler ? Qui était-ce ? Je me retire de la pierre et me relève d’un mouvement brusque. J’ai eu peur… ou était-ce plutôt de la crainte ? Je ne sais pas, mais elle m’a effrayé. Pourtant elle à l’air gentille. Le vent à profiter de cet instant pour se faufiler entre elle et moi, comme pour me protéger… J’aime le vent.
Lentement, il s’est glisser, entre nous deux. Je regardais la femme. Qui était-elle ? Que me voulait-elle ? Pourquoi venait-elle me parler ? Bon sang ! Pourquoi quelqu’un se préoccupait, ne serait-ce qu’une seconde de moi ? Seigneur… Je-ne-comprend-plus-rien-en-ce-monde.

« Tu es encore aveugle Sora, si tu vois une route venteuse, c’est que tu es aveugle, car il y a toujours une ligne droite qui mène au point que tu vois. »

Ma mère me disait cela souvent. Je n’en ait jamais saisit le sens, mais, cette phrase, je l’entends sans cesse dans ma tête. La voix est si douce, si apaisante, oui, je l’entends, comme si… comme si maman était toujours avec moi. Je regarde toujours la femme… Elle a… de beaux cheveux. Souples et soyeux, mais tellement sombres en même temps… Sa peau opaline est si blanche, on dirait qu’elle est faite d’une matière plus pure que de la porcelaine, chaque trait de son visage semble… tellement parfait. Elle m’a parlé je crois. Oui, elle m’a demandé…
Si je le connaissais ? Qui ? De quoi parle-t-elle… Parle-t-elle de… Sora Invidia ? Et, es-ce que… je le connaissais ? Était-ce moi ? Non. Oui. Non. Je ne sais plus. Je-ne-comprends-plus-rien. La jeune femme s’était assise à coté de la pierre. Je me relève mais ne m’approche pas. J’ai peur… Et je me souviens : maman me disait souvent de ne pas « parler aux inconnus ». Pourtant, elle, elle n’a pas respecté cette règle. Résultat ? Elle en est morte. Elle était si égoïste elle aussi… pourquoi n’a-t-elle pas suivit cette règle elle ? Hein ? Pourquoi…

La femme devait être lassé de me voir l’observer de la sorte. Mais je n’arrivais pas à arrêter de la fixer. A plusieurs reprises, j’ai daigné ouvrir la bouche. Mais aucun son n’avait l’air de vouloir franchir mes lèvres. Puis… un gémissement. Lamentable, je suis tout simplement lamentable. Quelques mots, une phrase à peine bégayée. Une phrase qui ne répondait pas à sa question.

« Je… je ne sais pas. »

Combien de fois le dirais-je ? Je n’aime pas entendre le son de ma voix. Je me fais pitié rien que en l’entendant. Ce timbre, si plaintif, si faible, si révoltant. Que doit alors penser cette femme qui ne me connais pas ? J’ai honte de moi, de ce que je suis. Le vent s’enfuit alors vers l’église, lâche, nous laissant seuls, la femme et moi. Non, en fait, je n’aime pas le vent… lui aussi, il est égoïste. Je ne comprends pas.


(comme tu le vois, j'ai eu la flemme de faire les qq modifications >.<)
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