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 Rebecca

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Rebecca Vide
MessageSujet: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 13:18

Nom: De Winter
Prénom: Rebecca.
Surnom: Le Petit Ange Blanc

Age: 18 ans
Sexualité: Bisexuelle, mais pucelle la pauvre.
Né à (origine): Manderley, propriété d’Angleterre du Sud.

Métier exercé : Scientifique et historienne, chercheuse.
Maître/apprenti de: ///
Méthodes/armes spéciales: ///

Famille: La famille de Rebecca était une riche famille anglaise, du Sud de l’Angleterre. Les De Winter étaient des gens accepté et respectés par tous. La notoriété de cette famille de la noblesse anglaise ne fut altérée que par le mariage de Anthony de Winter qui épousa une femme sans nom, une ancienne prostituée. Sa réputation prit alors un choc. Les parents d’Anthony de Winter étaient en froid terrible avec la jeune femme, Marie Withoutname, tel était devenu son nom de jeune fille. Jusqu’au jour où tout brûla. Tous moururent à part la fille du dernier couple de Winter. Rebecca. Devenue amnésique, elle ne sait plus rien de sa famille.


Personnalité:

Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ? Je pourrai dire que je suis sans personnalité. C’est faux. Tout le monde en a une. Pour certain, elle est juste plus marquée. Moi je me sens vide. Vide de tout. Je suis passionnée par les sciences. Elles gouvernent l’Univers. Et par l’Histoire aussi. Elle, elle gouverne l’Humanité. Autant dire le vrai. J’ai perdu mon passé. Des flammes me reviennent parfois à l’esprit, et un prénom « Rebecca ».Plus tard me vint un nom « De Winter ». Il me semble si familier qu’il devait être le mien, dans ce passé révolu. Je suis amnésique. Je ne me souviens de rien. C’est sans doute ce pourquoi j’aime l’Histoire. Quand on l’oublie, on est perdu. Je suis perdue. Je ne sais pas comment j’étais avant. Cependant, à présent, je sais que je suis une femme travailleuse, contre les réglementations interdisant la recherche aux femmes. Moi, je m’aime beaucoup. Ne suis-je point parfaite ? Ouverte à toutes les disciplines, même à celle de la couture, si l’on accepte que je n’en fasse pas beaucoup. Je m’adapte facilement, apprends vite. Après cet accident qui me fit perdre mes souvenirs, j’ai habité en France. Je venais d’Angleterre, mais le français ne m’a jamais posé de soucis. Je suis sans aucun doute une personne intelligente, il serait idiot de me gâcher à des âneries. Pourtant, nombre d’entre les gens que je connais me méprisent. Pourquoi ? Serait-ce à cause de mon sexe ? Je n’en ai aucune idée. Il est vrai que je montre facilement à ceux qui me contredisent leurs défauts, ça ne peut que leur déplaire. Il est vrai que je lâche les vérités à cacher. Mais ils ne veulent pas comprendre. Ils ne pourront jamais m’égaler. Je suis sans égal, vivant au moins. Le passé cache des surprises. Je crois aux fantômes, aux esprits. Je crois qu’il reste sur terre des hommes et des femmes qui n’ont su trouver le chemin de l’au-delà. Ce sont des trésors pour l’Histoire. Si seulement je pouvais leur parler ! Ce serait mon rêve secret. Des exorcistes m’ont dit que les fantômes sont des êtres du mal. Je trouve que c’est une sottise. Non, je ne suis pas folle. Tout caser dans le mal et le bien est si... enfin, demandez au Soleil ce qui est bien, ce qui est mal, demandez aux étoiles si la justice existe. Elles vous répondront que nous utilisons un vocabulaire qui leur est inconnu. Il n’y a que l’Humain pour inventer de telles sottises. Evidemment, c’est mon point de vue. Mais tous ceux qui ne le partagent pas sont des imbéciles. Ainsi, je ne crois pas vraiment à la religion. Etrange en plein milieu du XVI eme siècle ? Chacun a ses opinions. Je suis baptisée, enfin je crois, mes parents devaient être des gens consciencieux, et je vais à l’Eglise, comme tout bon chrétien. Ce que mon cœur pense, il n’est qu’à moi. Et à la personne qui lira cette fiche.
Je suis très têtue, je pense que cela ce voit à travers ces dernières lignes. J’ai toujours raison. Personne n’a encore trouvé le contraire. D’une intelligence hors du commun, je retiens tout ce que je lis, héritage d’un passé déchu : ma mémoire est à remplir ! Ainsi, mes références sont si nombreuses que mes interlocuteurs font des mines de courgettes devant moi. Personne n’est arrivé à ma tenir tête. Et continue à dire qu’une femme est inférieure. Un jour les femmes seront supérieures aux hommes. Il leur faut juste un peu de courage pour se révolter. Si au moins l’amour n’existait pas tant ! Combien de femmes ai-je vues ? Combien de regard où il brillait une lumière d’intelligence, combien d’entre eux sont devenus mièvres quand leur homme arrivait ? Combien ? Il me serait impossible de les compter, impossible de les imaginer. Je les méprise ces êtres qui ne comprennent pas que la place d’un humain n’est pas au foyer ! En même temps, pour que les vrais esprits puissent faire ce qu’il veulent, et puisse évoluer, j’y consens, il faut des imbéciles... mais tant !
Vous devez vous en être rendu compte. J’aime dominer. J’aime avoir ma part d’autorité. Obéir, ce n’est pas mon point fort. Les règles, je trouve toujours un moyen de les contourner. C’est d’ailleurs, la règle même d’une règle. Être contournée. Mais moi, je les dépasse, les ignore, les bafoue. Elles ne sont rien, même pas des remparts. Les transgressant, je m’affirme. Je suis, ne m’oubliez pas.

J’ai également des envies, des passions, autres que la science et l’Histoire. Je suis une femme, mais une femme sans morale. J’approuve extérieurement les exorcistes, leur fait des yeux doux comme je sais si bien les faire. Ils me laissent tranquille. Je veux rencontrer les esprits. Ceux du mal. Ceux qui me ferait mal. J’aime souffrir. Je sais, ça paraît idiot. Mais la souffrance est une des rares choses qui me calme. Mon caractère est celui d’une personne dominante, pas d’une personne dominée. Mais je ne peux être maîtresse du monde. Enfin « maîtresse » dans un sens précis. Dans un autre... c’est plus concevable. Relativement vantard, mais si je le voulais, je le pourrai. Je veux rencontrer donc un esprit. Ou plusieurs. Bizarrement, outre le fait que je veux qu’ils me parlent du passé, je les veux. Je vous l’ai dit plus haut. Je suis contre la religion, je trouve qu’elle détraque les gens. Je suis contre les exorcistes. Je veux que les esprits les tuent tous. Vous pensez que je suis folle. C’est bien possible. Il faut bien qu’un accident innocent laisse des séquelles. Je suis folle. Je suis masochiste.
Je hais l’amour. Ca ne sert à rien. Le plaisir c’est tout ce qui compte. Aimer ça fait souffrir et ça rend bête. Quand je pense à ça, quand je lis des histoires qui finissent si bien : les amoureux sont mariés. Magnifique. Je ne pourrai tomber amoureuse que de quelqu’un qui me fasse souffrir. Quoi d’autre ? L’amour idiot des livres n’est beau que sur écrit. Fermez la page. Il n’existe pas. Et ne me contredisez pas.
Que dire d’autre ? Ah, je ne suis pas n’importe qui. Et pourtant. Je ne connais plus ma famille. Mon nom, je ne l’ai retrouvé que deux ans après ma venue en France. J’avais déjà, pour les Français, le nom de Rebecca Fignolet. Rebecca de Winter je ne savais rien d’elle, et même à présent, j’ignore tout de sa vie. Je cherche, parfois des souvenirs me reviennent, si flous...
Quand j’étais plus jeune, ceux qui m’ont recueillie m’appelaient « Le petit Ange Blanc » à cause de mon albinisme. C’est mon côté merveilleux. Dans le sens des contes. J’ai beau savoir séparer rêve et réalité je n’aime pas moins l’illusion, et je m’en sers. Contre ceux qui ne la séparent pas du monde réel. Bien que je n’en aie pas l’esprit, j’en possède le physique. Du Petit Ange Blanc. Ceux qui ne s’en doutent pas ne voient pas que sous la façade se cache autre chose. Parce que je n’ai pas toujours été assez fortunée. Ma famille adoptive n’était pas grand-chose. Il manquait parfois de quoi subsister. La loi du plus fort est toujours la meilleure. Le Petit Ange a plus d’un meurtre à son compte. C’est comme ça. Il faut bien s’affirmer. Ca c’est mon mot d’ordre. Mais je vous ai dit plus haut que je n’étais pas n’importe qui. Ceux qui m’ont envoyée étudier à Saint Thomas espéraient que je disparaîtrai pour toujours dans ce village. Ils pensent que je ne referai plus surface dans le monde des sciences. Ils m’y ont envoyée avec toute ma petite fortune. Ils me détestent, ils me méprisent. Mais j’ai plus de talent qu’eux. Je suis plus qu’ils ne le seront jamais. C’est comme ça.


Description physique:

Quand je dis que m’aime, que je suis parfaite, ce n’est pas seulement dans mon esprit que certains pourraient trouver détraqué. Je suis parfaite aussi physiquement. Ce n’est pas pour rien que j’étais un « Petit Ange blanc ». Pas pour rien. Avez-vous déjà vu une représentation de l’innocence et de la pureté ? C’est tout à fait moi. En plus pur encore. Je suis le Petit Ange Blanc. De loin, je semble être encore une adolescente, de près, vous voyez bien que je suis parfaite. Seul mon visage reste enfantin. Je suis un petit ange blanc, pas une adulte normale. J’ai dix huit ans, ce n’est pas mon visage qui vous le dira. Mon visage est le plus beau qui soit. Gardons le pour la fin. Ma silhouette est très bien proportionnée par rapport à ma taille plus petite que d’autres. Mes jambes sont fines, musclées comme il faut. La peau dénudée de couleur, d’un blanc laiteux à faire rougir est ferme. Ces jambes sont la perfection dans le rang des jambes, et se finissent par une cheville souple et un petit pied qui ne mérite pas de fouler nu les chemins poussiéreux. Je suis souple et plutôt agile, je sais monter à cheval comme personne tout en gardant un dignité exemplaire. Mes hanches ont des formes agréables à regarder, mon ventre est plat. Je ne veux pas d’enfant. Ca déforme ça pleure, ça grandit. Ca entrave les recherches. Une catastrophes. J’ai une poitrine généreuse qui ne jure pourtant pas avec le reste de mon corps gracile. De reste je parais frêle à cause de ma peau pâle, mais je reste une jeune femme solide et bien campée. Mes épaules sont fines, tout comme mes bras blanc, mes mains. J’ai des doigts agiles, des doigts de pianiste, ou de couturière. Ils finissent en ongles durs et longs, avec lesquels, inconsciemment, je me griffe dans mes périodes de désespoir. Mon cou n’est pas dénué de grâce, sans être trop long ni trop court.
Après, mon visage. J’aime beaucoup mon visage. Il détient toute l’innocence possible. Les traits de l’enfance ne l’ont pas déserté, comme chez la plupart des jeunes de mon âge. Il a encore les rondeurs enfantines. Là encore, mon défaut de pigmentation me fait apparaître très pâle. Je hais ainsi le Soleil qui me brûle plus qu’il ne me plaît. Les beaux jours d’été je les maudis, la froideur et l’obscurité de l’hiver, elle est bénie. Il m’est arrivé, afin de faciliter certaines choses, quand j’étais encore sans les formes féminines de me faire passer pour un garçonnet, coupant mes cheveux assez courts. Depuis cette époque, j’apprécie beaucoup cette coupe. Elle permet également de cacher des yeux perturbants. Mes yeux, je les adore. Ils sont très grands mais leur iris est blanc comme la neige. Mon albinisme fait encore des siennes à cet endroit là, ce qui est normal. Les mèches qui tombent devant mon visage cachent les iris qui du fait des vaisseaux sanguins paraissent rouges, d’autant plus quand je m’énerve. Cela dit, ils conservent une innocence et une pureté qui amadoue les vieilles personnes, tout en ajoutant une touche de volonté qui charme des beaux hommes. Que demander de plus ? De longs cils blancs viennent les souligner créant un effet de profondeur. Ensuite, surmontant mes yeux blancs, viennent mes sourcils. Ce sont les seuls à être légèrement colorés. Ils semblent être à la limite du roux. D’un tracé parfait, ils donnent une plus grande volonté à mon regard. J’ai de la chance de ne pas avoir des sourcils blancs, car ceux-ci ôtent les sentiments que veut faire passer un coup d’œil. On descend encore, un nez fin, encore enfantin. Il me donne un air angélique que je n’utilise pas vraiment comme le suggèreraient les sages et les philosophes. Enfin des lèvres boudeuses mais charnues. Ne sont elles point attirantes ? D’un rose de pétale, elles sourient timidement. Elle ont souvent une moue a peine boudeuse qui laisse croire à une enfant difficile, ou bien malheureuse. Ce que je ne suis pas. Evidemment.

De manière générale, que ce soit physiquement ou moralement, je suis parfaite. Pourrait on me donner le terme de « narcissique » ? je le pense exagéré. Il est tout a fait normale, je trouve, de s’aimer. Je suis passionnée des sciences, surtout de l’inexplicable à vrai dire, ce qui me permet de prouver aux scientifiques... qu’ils sont dans le tort ! Assez féministe, je le reconnais, je me bats personnellement pour avoir une place non méprisée par les hommes. Cependant, si je hais ceux qui se croient supérieurs, je méprise ceux qui veulent se faire paraître inférieurs.

Passions:
Rebecca est passionnée des sciences, de la découverte, des histoires. Elle aime autant l’irréel que le réel. Elle voudrait rencontrer les fantômes dont parle le village.


Phobies:
Rebecca a plus de phobies que de passions. Elle a peur des rayures noires sur fond clair. Pourquoi ? Elle n’en sait rien. C’est sans doute lié à son passé. Mais ainsi, elle a peur de son passé. Elle redoute aussi ses cauchemars. Ils sont souvent horribles, et elle n’arrive pas à voir son passé dans des images terrifiantes dont elle ne se souvient jamais.
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Rebecca Vide
MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 13:20

Passé :

Nous ne retournerons jamais à Manderley. Pourtant, parfois, dans mes rêves, je revois le château en ruine. La nature a pris le dessus, sa place qui lui revient de droit, que les humains ont voulu refouler. Nous ne retournerons jamais à Manderley. La Lune d’Angleterre semble dans un éclat de diamant, éclairer les fenêtres de la bâtisse. Il semble y avoir des habitants. Nous ne retournerons jamais à Manderley. Un nuage voile l’astre de la nuit, le château retombe dans son silence mortuaire. Nous ne retournerons jamais à Manderley.
J’ai tant oublié.


***

La famille De Winter était l’une des plus grandes d’Angleterre. Sa fortune était ancestrale, et ne faiblissait pas avec le XVI ème siècle. Elisabeth et Jackson De Winter étaient des gens appréciés par tous, quelques fussent les classes sociales. Les de Winter avaient un fils, renommé pour sa grande intelligence et son ouverture d’esprit. Il se nommait Anthony de Winter. Selon les coutumes des grandes familles, les mariages étaient arrangés. Anthony devait se marier à Johanna Dewhurst, fille de Lord Dewhurst. Ce mariage n’eut jamais lieu. Sinon l’histoire qui suit n’aurait jamais existée. Lord Anthony de Winter aimait la campagne, certes, mais il aimait surtout la France. Ses voyages étaient fréquents, car il entretenait d’excellentes relations avec certains écrivains et philosophes français. Cependant une fois, il ne revint pas seul.

Marie Deglaude, sincèrement, avait tout pour plaire... à un jeune paysan, pour une nuit maximum. Fille bâtarde d’une fille de la rue, Marie vivait dans la misère la plus grande. Mais c’était tout de même un joli brin de femme. Sur le point d’être orpheline, sa mère étant très malade, et elle n’ayant pas le sous pour la soigner, sa vie semblait être écrite et toute faite. Elle mourrait tantôt, ça ne lui faisait pas peur, elle s’était faite à l’idée. C’était quelqu’un de volontaire. Je mourrais bientôt. Je ne suis rien. On m’oubliera. Elle n’aurait jamais pu imaginer ce qui lui arriva.
Le jeune lord anglais devait traverser un village de gueux pour se rendre chez un ami françois. C’est dans une rue des plus quelconques qu’il rencontra Marie. C’est dans cette rue que le destin de Marie n’était pas la mort, et celui de Johanna n’était pas d’être marié à Anthony de Winter. Il fallut des jours à la vieille Deglaude pour mourir et quelques autres pour convaincre Marie de le suivre. C’est mignon, cette histoire, quand ça reste dans les contes.

« Anthony, who is she ? WHO IS SHE ? »
Elisabeth de Winter n’en revenait pas. Anthony, son fils Anthony, avait refusé la belle la noble, la riche Johanna pour une souillon de France ! Tous les arguments ne suffiraient jamais pour calmer la belle mère de Marie. Mais Anthony passa outre. Ils se marièrent. Il aimait Marie. Elle, elle ne l’aimait pas d’amour. Mais au moins avait elle un avenir plus luxueux... pour quelques années.

***

Je naquis en mars. Il faisait encore froid. La neige battait les vitres, ma mère grelottait dans son lit. Mon père était inquiet de son état. Ma mère était au bord des larmes. Sa belle mère la détestait toujours, son beau père ne lui adressait jamais la parole. Tous la méprisaient. Elle avait placé tous ses espoirs en moi. Et je le décevais.
Mon albinisme, ma mère était persuadée que je le tenais d’elle. Il est vrai qu’elle avait dans sa famille des grands parents albinos, la grand-mère a priori, qui le tenaient d’une autre personne dont ma mère ne me dit jamais grand-chose. Je sais que la famille de ma mère était issue d’une religieuse. Assez immoral pour ajouter au tableau. Elle me l’a dit à moi jamais à mon père. Donc je reviens à ce que je disais. J’étais albinos. Mais, à l’époque personne ne savait ça, l’albinisme n’est pas dominant. Autrement dit, il faut que le père et la mère aient le gène de l’albinisme pour me le transmettre. Papa était tout aussi fautif que Maman. Personne ne le savait. Pas même moi maintenant.

Je décevais donc ma famille. Je n’étais pas normale, ça me suivrait toute mon enfance, et même encore aujourd’hui. Cela n’empêchait personne de me donner un prénom.
Je suis Rebecca de Winter.

***

« Rebecca ! »
Je n’étais pas un garçon et j’étais albinos. Mes grands parents étaient toujours froid avec moi, plus contre ma mère que contre moi même je pense, mais le résultat était identique : j’avais droit régulièrement à des remontrances. Ils me détestaient. Ils haïssaient ma mère.
« Anthony, cette enfant est tout à fait irresponsable. Elle ne coud pas assez. Son motif est bâclé. Il est grand temps que cette demoiselle apprenne en bonne forme ce que doit faire une femme de son rang. »
Et Elisabeth de Winter ne rajoutait pas qu’elle était sûre que Rebecca ne serait jamais à la hauteur.
L’enfant, la petite Rebecca, passait des heures à coudre, l’esprit ailleurs. Elle détestait cette activité qu’on lui obligeait de faire tout le temps. Je déteste toujours coudre. Mais je ne me rappelle plus de la raison. Rebecca, rends moi mes souvenirs. C’est là que les grands yeux blancs de l’enfant me percent l’esprit, réduisant à néant ma volonté d’en savoir plus. J’étais quand même heureuse. Je ne manquais de rien. Mon père me gâtait outrageusement, même si je n’étais pas comme il voulait que je fusse. Mais il m’acceptait tout de même. Ma mère, elle, me méprisait. Elle était rapidement devenue une grande dame, mais concevait pour ceux dont elle avait été à la place tantôt une haine difficile à comprendre. Elle détestait mes grands parents. Elle détestait mon père qu’elle jugeait trop faible.

Et elle me détestait.

J’étais un poids, une imbécile à ses yeux. J’étais certaine que ce sentiment venait du fait qu’elle voulait se grandir en me punissant auprès d’Elisabeth et Jackson. Cela ne marcherait jamais. Et je fus privée de l’amour maternel.
« Rebecca, tu es si décevante. Ne peux tu rien faire pour paraître telle que ton rang fait croire que tu es ? Tu devrais plus lire, être plus cultivée. Ton esprit doit être supérieur à celui des bouseux qui empestent. Tu es parfaite mon enfant. Soit à la hauteur de mes espérances. »
Je crois que je ne le fus jamais. Ce devait être... trop haut.

***

Je devais avoir une dizaine d’années. Tout éclata. Ma vie, mes souvenirs. Mrs Denvers était la gouvernante, mais elle me détestait, comme elle détestait ma mère. Elle avait appris peu à peu à mépriser mon père en raison de son amour pour maman. En cette année là, ma grand-mère décéda. Peu après elle, mon grand père mourut également. Ce fut véritablement une grande douleur pour moi, mais étrangement, elle ne me faisait pas si mal. Je pleurais au cimetière. Mais je n’étais pas triste. Non. Ca me faisait même plaisir.
« Rebecca, porte des fleurs à tes grands parents. »
C’était mon père qui me demandait ça tous les dimanches qui suivirent leur mort. Tête basse, j’obéissais. Je ne lui désobéissais jamais à mon père. Il était le seul être qui avait subit pendant des années le poids de décevoir réellement sa famille. Il avait reçu de nombreuses lettres de reproches. Son mariage avait été assez solitaire. Une dizaine de personnes au maximum y avait assisté. Il avait souffert de ce différent, et pourtant, jamais il n’avait baissé les bras. Un personnage courageux, bien la seule personne qui ne méritait pas de mourir dans l’incendie qui ravagea Manderley.
A la mort de mes grands parents, Mrs Denvers devint beaucoup plus froide. Elle ne supportait pas de voir ma mère en maîtresse de maison. Elle n’avait jamais aimé lui obéir, et maintenant que grand-mère était morte, ma mère jouissait de sa position de grande maîtresse.
Si elle avait été plus modeste, ce se serait peut être bien mieux passé.

Un jour d’été. Très sec. J’étais assise sur un banc dans le jardin. Ma mère était assise à mes côtés. Elle lisait sa correspondance. Moi, je cousais. Puis Mrs Denvers appela ma mère. Ma mère se leva en levant les yeux au ciel. Elle me laissa un commentaire.
« Elle est gouvernante depuis des années, et maintenant elle a besoin de moi. Cette femme est une incapable, je verrai avec ton père pour la changer. Qu’en penses tu ? »
Je n’eu le temps de répondre, elle s’éloignait à grand pas. Plus personne n’aurait reconnu la souillon française. Son léger accent français qu’elle conservait malgré tout lui donnait une allure snob qu’elle tenait à conserver. Puis plus tard, un cri. Juste un cri. Qui bientôt fut suivit de hurlements. Je voyais la maison beaucoup plus lumineuse qu’elle n’aurait dû l’être. Je vous l’ai dit, j’étais dehors. Ca m’a sauvé la vie. Je vis alors le feu. Je m’affolais. Je courus dans le bureau de Papa qui était au rez-de-chaussée.
« Père ! Père ! Manderley est en flammes ! »
Mon père était penché sur des papiers importants quand j’entrai. Il regarda par la fenêtre, vit l’aile nord en fumée.
« Cours Rebecca, va-t-en ! File au plus loin ! »
Je tremblai alors.
« Père ? Vous ne venez pas avec moi ? »
Il me lança un regard profond, débordant de l’amour qu’il éprouvait pour moi.
« Je te rejoindrais Rebecca. File ma petite chérie. »
Je ne me le fis pas dire plus. Les flammes je les avais en horreur. Mais ce n’était pas tout. J’ignore comment je pus échapper aux tremblements de terre. Un scientifique actuel serait étonné de savoir que nous étions sur une faille, mais nous ne le savions pas, nous. Sinon on aurait évité. Le château brûlait. J’ignorais qui avait pu en sortir. Jamais je n’ai pensé que Mrs Denvers puisse être à l’origine de l’incendie. C’était pourtant le cas.
Je courais. Tout autour de moi s’écroulait. Je voyais des statues tomber en miettes, je voyais des serviteurs, le majordome partir en hurlant. Les flammes mangeaient à une vitesse affolante. Je sentais leur chaleur. Je trébuchais à cause des secousses.
Je courais.
« Papa ! »
Personne ne me répondit.
Je ne voyais que du feu, partout, partout...
Les arbres semblaient juste être des ombres. Des fantômes. Tout devint flou dans mon esprit. Je courais.
JE COURAIS.
Puis je sentis la chaleur diminuer. Je trébuchai. Un choc me fit perdre connaissance.

Perdre connaissance de tout ce que je savais jusqu’alors.

***

Ce qui est dit ci-dessus, je n’en sais plus rien.
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 13:21

J’ouvris les yeux. J’étais sur un port. Comment étais arrivée jusque là ? Je n’en sais rien. J’étais allongée sur des couvertures. Je me redressais fébrilement. Un homme me regardait. Il était horrible. Âgé sans doute d’une quarantaine d’année, il abordait une féroce barbe rousse, des cicatrices partout, ainsi que d’horribles tatouages. Mais ses yeux étaient profondément gentils.
« Âlôrs petiteuh ? Ôn se réveilleuh enfinne ? »
Il avait un horrible accent anglais.
« Hawoueuh areuh you ? »
Je ne comprenais rien. Secouais la tête.
« Sauri. Aïe âme francheu. »
Un français.
« Whou areuh you ?
J’allais lui répondre. Rien ne sortit. Je réfléchissais. Qui étais-je ? QUI ETAIS-JE ? je lui lançais un regard affolé.
« Je sais pas ! »
Les larmes me venaient. Où étais-je ? En Angleterre. Mais où ? Qui étais-je ? Qu’est-ce que je fiche ici bon sang ! Maman ! Qui est ma maman ? Papa ? Qui était-ce ?
JE SUIS QUI ?
On vit passer un bonhomme qui annonçait : « L’INCENDIE QUI A RAVAGE MANDERLEY EST A L’ORIGINE DE LA MORT DES PROPRIETAIRES AINSI QUE D’UNE DOMESTIQUE. MR ET MRS DE WINTER SONT DECEDES. ON RECHERCHE L’ENFANT, REBECCA, PERSONNE NE L’A RETROUVEE. »
Mais je n’entendis qu’à peine. Il y avait trop de brouhaha. Et le français ne comprenait pas bien. A force de longues explications, il m’a dit qu’il devait retourner en France et qu’il acceptait de m’emmener si je le voulais bien. Il n’aimait pas l’idée de me laisser seule ici. Il m’a dit qu’il m’adopterait. Il s’appelait Jean Fignolet. Capitaine d’un navire marchand, sincèrement pourri. Il me sauvait la vie.
J’acceptai. Il me mena dans sa cabine.
Je tombais sur un livre. Mais il était écrit en français. Aux noms et aux dessins, je devinais qu’il s’agissait de la Bible. Je m’assis sur un lit. Il y avait des rayures noires. Sur un fond uni beige. Je tremblai soudain. J’avais peur. Mon corps se crispa.

J’allais en France.

***

« Petit Ange ? Fan, mais c’est-y que tu vas v’nir oui ? Il pleut fort, rentre le linge, p’tit Ange. »
C’était mon nouveau surnom. Petit Ange. Lou Fignolet avait accepté de me prendre en fille adoptive. Ils n’avaient pas d’enfants. Ne voulant m’en donner un faux, espérant que je retrouve mes souvenirs, Lou avait opté par « Petit Ange » en raison de mon albinisme. Lou et Jean étaient des gens relativement fortuné, ni trop ni pas assez, et vivaient assez bien. Ils étaient heureux, et le furent beaucoup plus avec moi. Ma compagnie distrayait Lou pendant les voyages de son mari. Ce fut une époque heureuse, blasphème pour ma grand-mère !
J’appris à parler, à lire et à écrire.
Un jour, tandis que j’achetai des condiments, des jeunes garçons se moquèrent de moi. Du fait que Lou m’avait fait une robe blanche, et que j’avais l’air d’un drap dans tout ce blanc. Je leur renvoyais des injures. Ceux qui n’avaient pas bronché quand les garçons m’embêtaient ouvrirent de grands yeux. Je compris qu’en tant que fille je devais me taire.
Alors je me travestis. Cheveux coupés courts, mine renfrognée, vêtements de garçons, je les narguais. Tous étaient surpris. Ils crurent que je n’étais pas la même personne. Ce changement fit beaucoup rire Lou et encore plus jean quand il revint. Mais aucun ne fut contre. Ils appréciaient même beaucoup que je m’affirme. Pour eux, j’avais un grand avenir. Il n’aurait rien été sans Jean.

J’avais toujours peur des lignes noires sur fond clair.

***

Un jour, je lis dans un livre un prénom : Rebecca. Il m’est si familier, et je le trouve si joli que je demande à Lou de m’inscrire sur les listes avec ce nom. J’ai le sentiment que c’est le bon. Avec un nom, rebecca Fignolet, je peux aller à l’école.

***

Quinze ans. Je suis l’élève le plus brillant, et profite outrageusement d’être encore plate comme une planche en bois. Mais ça, ça commence à énerver Lou.
« Arrête de te déguiser en garçon, Petit Ange, ou tu ne seras jamais une femme. »
Je suis un jour bien obligée d’arrêter. Mes règles viennent avec ma poitrine. C’est assez consternant pour les professeurs quand ils font enfin attention au changement, bien que cela ne se fût pas fait en un jour. Je suis leur plus brillant élément. Certains prennent le risque, les autres ne disent rien. Je continue a apprendre des choses que je devrai pas savoir. J’apprends la physique, les mathématiques, l’Histoire – dont je me passionne – mais aussi j’apprends le latin et le grec ancien, - réservé pourtant à l’élite ! -.


***
Dix sept ans. Je suis scientifique ! Enfin. Les autres ont du mal à m’accepter, mais il apparaît évident que je suis plus intelligente que la plupart. Certains sourient de cette nouvelle, d’autres me haïssent depuis le début. La deuxième catégorie est hélas la plus nombreuse.
Parmi la première, il y a un jeune homme nommé Marius Lefrançois. C’est un jeune homme issu de la haute bourgeoisie. Il m’appréciait beaucoup. Je dois avouer qu’il était plutôt mignon, mais très coincé. Il finit au bout d’un mois par m’envoyer des poèmes ridicules. Moi, ce que je voulais, monsieur était trop timide pour me le donner. Cette mascarade dura trop longtemps. Un an. Je fus envoyée à Saint Thomas. Un petit village paumé.
« Il circule des histoires étranges, ça pourrait t’intéresser ! »
Magnifique.
Je préparais mes bagages. Je partais. Je vis alors derrière moi Marius qui me cria qu’il m’aimait. Trop tard.
J’eus un sourire froid que personne ne vit.
« Moi, je ne t’aime pas. »

J’avais toujours peur des rayures noires sur fond clair.

***
Je vis depuis quelques mois à Saint Thomas. Je sais pourquoi on m’y a envoyée. Des histoires de fantômes. D’esprit. Des gens qui se prennent très au sérieux. Ils sont des Inquisiteurs. Scientifique, je n’aime pas la religion. Je fais bien ce qu’il faut mais je ne l’approuve pas. Pour moi, le monde s’est construit de manière physique, mais par une incarnation divine. Mais ça c’est mon avis. Les exorcistes sont très en vogue ici. Il y a même des apprentis. Il n’y a pas d’adepte des sciences. Le problème, c’est qu’ici les sciences ont le malheur d’être remises en cause. Ce ne sont pas juste des histoires.
Il y a des fantômes.
Etrangement ce petit village me paraît complètement anarchique.
Très intéressant.

Certains détails ont été empruntés au film Rebecca d'Hitchcok.


Autre: Ca ne suffit pas ?

Règlement: Lu et approuvé.
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Killian
۩ Apprenti exorciste ۩

Killian

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Rebecca Vide
MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 14:42

Bienvenue dans le sympathique petit village d'Anarchy! ^o^

Des mines de courgettes xD (m'fait trop rire cette expression)

Encore une SM! Au secours *s'enfuit*
Je connais quelqu'un avec qui tu t'entendrais très bien, faut vous faire poster ensemble o__o'
J'aime pas les yeux de l'avatar, ils font peur <<

Très jolie fiche :3
Ton personnage a-t'il été traumatisé par un zèbre durant son enfance? Oô (la zoophilie est de plus en plus courante ces temps-ci... => vi je sors xD)

Dis moi, tu veux un rang spécial ou juste "villageois"?
Ensuite je te valide, et tu vas pouvoir nous aider à réduire en miettes le château du Baron <3

*léchouille* Noooon Killian faut pas lécher les membres ils vont avoir peur o__o' *s'enfuit*
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 14:57

Des zèbres en Angleterre au XVI siècle ? Je croyais qu'il fallait rester crédible !
Razz
Et je te rappelle qu'elle est amnésique. Peut-être qu'elle était zoophile, j'en sais rien moua ! (pov' petite narratrice innocente *SBAFF*)


Pour le rang, passe moi le catalogue, sinon fait ce que tu veux Razz
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 15:00

Ca existait pas les cirques à cette époque? x)
Bien sûr qu'il faut rester crédible, n'écoute pas le vilain admin <3

Si elle était zoophile alors on sera deux mwahahah...*poutre*

Ben un truc genre "chercheuse", "scientifique", "alchimiste", "mélangeuse d'éprouvettes", "historienne", "femme de sciences"... comme que tu veux x)
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 15:02

on peut faire un mélange ? genre "alchimiste - scientifique - historienne" histoire de relever la sauce
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 15:03

Sure :3
Tu veux ça?
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 15:07

Kilian, ça m'est égal, tu fais ce que tu veux ! Ah il est beau l'admin tout puissant Razz !
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitimeDim 13 Juil - 15:14

Alors je vais mettre "sale petite peste qui met pas deux L à mon magnifique prénom, qui aime ces choses horribles que sont les sciences et qui passe son temps à flooder" mwahaha!

Mais non je t'aime <3

Fiche validée!
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MessageSujet: Re: Rebecca   Rebecca Icon_minitime

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